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Actualités - CHRONOLOGIE

Brèves

« Rabbi Jacob » reprend du service dans une comédie musicale risquée Le film culte Les aventures de Rabbi Jacob, réalisé en 1973 par Gérard Oury, tente le pari de la comédie musicale sur la scène du Palais des Congrès à Paris, au risque d’entraîner le spectateur dans des comparaisons périlleuses. Dans une mise en scène de l’humoriste Patrick Timsit, l’entreprise voit le jour avec le soutien de Danièle Thompson, fille de Gérard Oury et coscénariste du film, qui avait attiré en salles plus de 7 millions de spectateurs. Chaque rediffusion TV est couronnée par un record d’audience. Reprenant les codes ingénus de la comédie musicale à la française, treize chansons inédites, composées par Vladimir Cosma, Vline Buggy, le rappeur MC Solaar et le groupe rock Les Fatals Picards, rythment autant de tableaux inégaux reprenant les scènes cultes du film, à la réplique près. Le livret a été confié aux auteurs chevronnés de théâtre Gérald Sibleyras et Étienne de Balasy, peu habitués au genre. Signés Charlie Mangel, les décors recréent à s’y méprendre l’usine de chewing-gum où Victor Pivert tombe nez-à-nez avec des terroristes, tout comme la rue des Rosiers où la mythique danse yiddish est toujours aussi fédératrice. Toutefois, la gigantesque scène du Palais des Congrès dessert quelques situations malgré l’énergie des 50 danseurs, chanteurs et musiciens. Après une première partie poussive, on se laisse prendre au jeu de ce spectacle qui réjouira avant tout le jeune public. « Transposer Rabbi Jacob à la scène est une aventure tout à fait particulière. L’idée d’une comédie musicale avait tout de suite séduit mon père », a confié à l’AFP Danièle Thompson. Le comédien Éric Métayer reprend le rôle de Victor Pivert, industriel raciste et antisémite. Il livre une nouvelle performance d’acteur, parvenant à se singulariser par rapport au jeu indélébile de Louis de Funès. La chanteuse Marianne James, qui interprète l’épouse acariâtre (Suzy Delair dans le film), fait de Germaine Pivert une diva fantasque adaptée à la scène. Parmi les trouvailles de mise en scène, on s’amuse de la lévitation de Rabbi Jacob entre New York et Paris, et de son accueil par des filles de joie avant de rejoindre la rue des Rosiers. C’est en chanson que Victor Pivert version 2008 commente stupéfait la judéité de Salomon, son chauffeur, sur le refrain de Il est feuj !, accompagné par une audacieuse chorégraphie de kippas. La comédie musicale martèle le message de tolérance et de réconciliation qui avait guidé Gérard Oury et Danièle Thompson en ridiculisant le racisme et l’antisémitisme ordinaires. Trois des maisonnettes du Hameau de Chantilly restaurées Trois des cinq maisonnettes du Hameau de Chantilly, construites au XVIIIe siècle quelques années avant celles de Marie-Antoinette à Versailles, ont été restaurées et seront inaugurées demain samedi.Menés à l’initiative de la Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly, les travaux ont été financés par la Direction des affaires culturelles de Picardie, pour un montant d’environ un million d’euros.Construites en 1775 par l’architecte Jean-François Leroy, les sept maisons du Hameau (deux ont été totalement détruites à la révolution) ont constitué une première dans l’histoire des domaines princiers et royaux en France.Les trois maisonnettes, dont il a fallu restaurer les murs et le toit, abritaient respectivement une salle à manger, un salon et un billard dont le décor intérieur a été recréé à l’identique. Selon un récit datant de 1782, « le souper était servi au hameau, pittoresque réunion de fabriques champêtres au milieu de jardins anglais (...). C’était commode, gai, sans façon ». La littérature autour de la tradition festive du Chantilly du XVIIIe siècle accorde une place de marque à ces maisonnettes d’aspect rustique, mais à l’intérieur richement décoré. Le domaine de Chantilly, légué au XIXe siècle par le duc d’Aumale à l’Institut de France, fait l’objet d’une campagne de restauration intense depuis la création par l’Agha Khan, en 2005, de la Fondation pour la sauvegarde et le développement de Chantilly courant sur une durée de 20 ans. En janvier, le salon de la « Grande singerie » du peintre Christophe Huet, un des plus beaux décors du XVIIIe, a ainsi été restauré avec le concours du World Monuments Fund. La contribution privée de l’Agha Khan s’élève à 40 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 30 millions d’euros provenant de l’État, des collectivités territoriales, de l’Institut de France et de divers mécènes.
« Rabbi Jacob » reprend du service
dans une comédie musicale risquée

Le film culte Les aventures de Rabbi Jacob, réalisé en 1973 par Gérard Oury, tente le pari de la comédie musicale sur la scène du Palais des Congrès à Paris, au risque d’entraîner le spectateur dans des comparaisons périlleuses.
Dans une mise en scène de l’humoriste Patrick Timsit,...