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Actualités - interview

Interview - Brainstorming avec le psychanalyste sur la portée du printemps de Beyrouth et la contre-offensive des prosyriens Chawki Azouri : Le tribunal permettra aux Libanais de faire leur deuil et aux assassins de s’humaniser

Las de la politique (envisagée comme purement) politicienne ! Le débat, lorsqu’il existe, dégénère souvent sur des questions périphériques de gestion politique, ou se borne à porter uniquement sur des manifestations du politique. Il est rare que l’on puisse s’élever au-delà du contingent pour attaquer les problèmes de fond, en transcendant l’actualité. Il s’avère de plus en plus impossible, en raison de l’excitation des passions, de toucher à l’essence du politique. Dans ce cadre, une approche analytique, lacanienne de surcroît, donc imprégnée de structuralisme et d’anthropologie dans ses fondements, ne saurait être plus appropriée pour tenter de déconstruire les phénomènes politiques actuels, à commencer par la manipulation du discours politique (on connaît l’importance du langage chez Lacan). Psychanalyste et lacanien, Chawki Azouri suit de très près le processus qui s’est mis en place depuis le 14 février 2005, dont il a plus d’une fois ressenti l’impact fondamental sur ses patients. Il était tout naturel, dès lors, et en trois séances particulièrement enrichissantes, de procéder à un brainstorming avec lui sur les événements du printemps de Beyrouth et de la contre-révolution du Cèdre. Propos recueillis par Michel HAJJI GEORGIOU
Las de la politique (envisagée comme purement) politicienne ! Le débat, lorsqu’il existe, dégénère souvent sur des questions périphériques de gestion politique, ou se borne à porter uniquement sur des manifestations du politique. Il est rare que l’on puisse s’élever au-delà du contingent pour attaquer les problèmes de fond, en transcendant l’actualité. Il s’avère de plus...