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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ombre de Pékin sur le dernier jour de la campagne présidentielle à Taïwan

Les deux candidats à la présidentielle taïwanaise ont affiché leur volonté de se rapprocher de Pékin, hier, à la veille du scrutin dont la campagne s’est cristallisée autour des relations avec le voisin communiste, cloué au pilori pour sa gestion de la crise au Tibet. Le prétendant du Parti démocratique progressiste (DPP, au pouvoir) Frank Hsieh, qui se pose en unique garant de la souveraineté nationale face à l’irrédentisme chinois, semble avoir infléchi son discours. Le champion du DPP, qui vitupérait encore la veille contre la répression chinoise au Tibet, y voyant le prélude d’une invasion prochaine de Taïwan, a promis de renouer un dialogue à haut niveau en cas de victoire. Le dialogue politique avec la Chine est dans l’impasse depuis que le DPP a pris le pouvoir en 2000 mettant fin à 51 ans de règne du Kuomintang (KMT). Les deux mandats du président sortant Chen Shui-bian ont été marqués par une politique de défiance systématique à l’égard de la Chine communiste. Le candidat du parti d’opposition Kuomintang, Ma Ying-jeou, favorable à une détente avec Pékin, a également appelé hier à de meilleures relations avec le géant asiatique, pierre angulaire de sa campagne. Il s’est prononcé pour un « accord de paix » et la mise en place d’un marché commun avec le régime communiste.
Les deux candidats à la présidentielle taïwanaise ont affiché leur volonté de se rapprocher de Pékin, hier, à la veille du scrutin dont la campagne s’est cristallisée autour des relations avec le voisin communiste, cloué au pilori pour sa gestion de la crise au Tibet. Le prétendant du Parti démocratique progressiste (DPP, au pouvoir) Frank Hsieh, qui se pose en unique garant de la...