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Actualités - CHRONOLOGIE

THÉÂTRE - À l’Athénée Jounieh, une adaptation de « Ma femme s’appelle Maurice » signée Bruno Geara « Anis wa Maurice », un vaudeville français à la sauce libanaise...

Envie de rire et de légèreté ? « Anis wa Maurice » de Bruno Geara est ce qu’il vous faut. Ce vaudeville à l’affiche du théâtre Athénée (Jounieh) n’est autre que l’adaptation en arabe du fameux succès de Raffy Shart, « Ma femme s’appelle Maurice », qui avait lancé, il y a quelques années, le désopilant duo de comiques Philippe Chevalier et Régis Laspalès ! Reprenant donc une recette qui marche, Bruno Geara est resté fidèle à la trame initiale de la pièce, qu’il a lui-même traduite en arabe parlé. La difficulté consistant surtout à trouver un duo de comédiens à la hauteur des Chevalier-Laspalès, son choix du couple-phare (deux figures connues du petit écran : l’inénarrable Pierre Chamoun de Bassmat Watan, qui joue ici Maurice, et Walid al-Alaily, Anis) s’est avéré juste. Pour le reste, le metteur en scène a juste un peu « libanisé » les personnages et le contexte. Et surtout, il a intelligemment évité les écueils de la vulgarité, auxquels se heurtent malheureusement trop souvent les comédies populaires libanaises. Du vaudeville pur jus donc pour les cocasses mésaventures d’Anis, le type même du mari volage qui ne veut pas perdre la sécurisante présence à ses côtés de Béatrice, sa riche épouse. Ce qui ne l’empêche pas de la tromper à gogo. Excédée, celle-ci décide de lui poser un dernier ultimatum. Sauf que pour sa malchance, sa maîtresse, Lamice, a elle aussi décidé de ne plus laisser traîner les choses. Elle est déterminée à révéler à Béatrice leur relation. Harcelé de toutes parts, Anis ne sait plus quoi faire pour éviter la confrontation entre sa femme et sa maîtresse, lorsque... déboule chez lui Maurice. Bénévole dans une association caritative, Le secours fraternel, ce grand dadais va « fraternellement » se porter au secours d’Anis, en endossant, devant Lamice, l’identité de l’épouse acariâtre. Affublé d’une perruque, d’un maquillage outrancier et d’une tenue féminine criarde, Maurice (drôlissime Pierre Chamoun) va se retrouver au centre de quiproquos en spirales et d’hilarants retournements de situation. Notamment lorsque Francis et Alice La’iss, un couple de petits vieux, et Clovis, le mari de Lamice, carrure de déménageur et sensibilité à fleur de peau, feront irruption chez Anis. Servie par un honnête jeu de comédiens (aux côtés des deux rôles principaux, on retrouve Georges Diab, André Bou Zeid, Roula Waked, Randa Sarkis et Sana’a al-Ajamy), ainsi que par une mise en scène et un décor (signé Abir Jammal) soignés, Anis wa Maurice est une comédie farfelue, dans le plus pur style boulevardier, qui se termine un peu en Cage aux folles clownesque. Un sympathique divertissement... Zéna ZALZAL Réservations et billets en vente les jours de représentation (jeudi, vendredi, samedi et dimanche) à partir de 15h30 au théâtre Athénée, Jounieh (face à la Cité sportive Fouad Chéhab). Tél. : 09/912321. Prix des billets : 35 000 LL, 25 000 LL, 15 000 LL. En matinée, 16h30 : 25 000 LL et 15 000 LL.
Envie de rire et de légèreté ? « Anis wa Maurice » de Bruno Geara est ce qu’il vous faut. Ce vaudeville à l’affiche du théâtre Athénée (Jounieh) n’est autre que l’adaptation en arabe du fameux succès de Raffy Shart, « Ma femme s’appelle Maurice », qui avait lancé, il y a quelques années, le désopilant duo de comiques Philippe Chevalier et Régis Laspalès !
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