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Conseils pour gagner 14 années de vie supplémentaires Il est tout à fait possible de gagner quatorze années de vie supplémentaires. Il suffit d’observer scrupuleusement quatre comportements de santé, rapporte l’agence Destination santé : ne pas fumer, pratiquer une activité physique au moins une demi-heure par jour, consommer de l’alcool avec modération (c’est-à-dire sans dépasser trois verres par jour pour les hommes et deux verres pour la femme) et manger au quotidien cinq fruits et légumes. Une étude britannique fait le point sur cette bonne nouvelle. Le Pr Kay-Tee Khaw et ses collègues, de l’Université de Cambridge et du Medical Research Council, ont suivi pendant onze ans 20 000 femmes et hommes « en bonne santé », âgés de 45 à 79 ans. Les résultats sont sans appel. « Sur onze années de suivi, les personnes qui n’ont adopté aucun de ces quatre comportements avaient un risque de mort prématurée quatre fois plus élevé que celles qui les respectaient fidèlement », constatent les auteurs. Plus inquiétant encore, les personnes qui n’ont pas respecté ces quatre comportements jugés « essentiels » pour une bonne santé avaient un risque de décès identique à celui « de leurs aînés de 14 ans, mais qui respectaient ces comportements santé ». Cher, peu efficace, inégalitaire... le système de soins US Les États-Unis se retrouvent derniers de la classe parmi tous les pays développés en matière de prévention des morts « évitables », comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète et certaines formes de cancers, contre la France qui occupe la première place dans ce classement. Sur les 19 pays les plus développés dont les systèmes de santé ont été évalués par des chercheurs britanniques, celui de l’Oncle Sam ne brille vraiment pas par ses performances, indique l’agence Destination santé. L’absence d’une « assurance maladie » pour tous en demeure la première cause. Les Prs Ellen Nolte et Martin McBee, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, ont comparé les indicateurs santé, publiés par l’OMS, et relatifs aux 19 pays les plus industrialisés. Parmi ces derniers, les États-Unis sont à la traîne en dépit d’un budget de santé publique parmi les plus élevés au monde. Sur le podium, on retrouve la France, le Japon et l’Australie. Pour les auteurs, le coupable demeure le système de Sécurité sociale américain. Ou plutôt son absence. « Il est difficile de ne pas observer que la mauvaise prévention des morts évitables coïncide avec l’augmentation du nombre d’Américains dépourvus d’assurance santé », constatent ainsi les auteurs. En effet, chaque année 700 000 foyers américains sont ruinés par la maladie. Et les dettes de santé se trouvent à l’origine de la moitié des faillites personnelles. Outre-Atlantique, maladie et pauvreté vont ainsi trop souvent de pair. Et les auteurs de conclure que « si les États-Unis ramenaient l’efficacité de leur système de santé publique au niveau de ceux des trois meilleurs pays en la matière, quelque 101 000 décès seraient prévenus chaque année ». La France réduit de 25 % sa consommation d’antibiotiques La consommation d’antibiotiques a baissé de 23,4 % ces cinq dernières années, mais la France reste quand même le deuxième consommateur européen, ce qui fait courir le risque d’une résistance accrue des bactéries à ces traitements, selon une étude de l’assurance maladie (Cnam). Les enfants entre 0 à 5 ans, traditionnellement gros consommateurs d’antibiotiques, « sont les premiers à bénéficier de cette baisse : dans cette tranche d’âge ». La moyenne nationale des prescriptions pour l’hiver 2006-2007 s’est ainsi élevée à 5,1 prescriptions pour 10 habitants, contre 6,7 pour 10 en 2002, date à laquelle la Cnam a lancé la campagne « les antibiotiques, c'est pas automatique ». La situation reste toutefois « préoccupante », souligne Hubert Allemand, médecin-conseil national de la Cnam, qui rappelle que la France reste le deuxième consommateur européen par habitant derrière la Grèce. Il déplore que « les laboratoires pharmaceutiques se concentrent sur des molécules plus rentables » plutôt que de trouver d’éventuels substituts aux antibiotiques. Or, « plus la consommation d’antibiotiques est élevée, plus la résistance bactérienne y est conséquente », met en garde Vincent Jarlier, président de l’Observatoire national de l’épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibiotiques (Onerba). Et de déplorer le fait que « les médecins prescrivent encore trop souvent ces traitements pour des pathologies virales, ou des maladies courantes de l’hiver, alors que les antibiotiques sont efficaces contre les seules bactéries ».
Conseils pour gagner 14 années de vie supplémentaires


Il est tout à fait possible de gagner quatorze années de vie supplémentaires. Il suffit d’observer scrupuleusement quatre comportements de santé, rapporte l’agence Destination santé : ne pas fumer, pratiquer une activité physique au moins une demi-heure par jour, consommer de l’alcool avec modération...