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Football - Le technicien rhodanien n’a pas entamé la saison de la meilleure des façons Lyon : déjà un tournant pour Perrin ?

Le match en retard de la 3e journée face à Lens samedi ressemble déjà à un premier tournant pour l’entraîneur de Lyon Alain Perrin : rejoindre la tête de la L1 à la faveur d’un succès, ou voir les critiques s’amonceler en cas de nouvelle contre-performance. Moteur qui tousse Après une accélération trompeuse à Metz (succès 5-1) en championnat, la « formule 1 » lyonnaise a connu un gros problème mécanique à Barcelone (3-0) en Ligue des champions, puis un nouveau contretemps avec un nul concédé à domicile face à Lille (1-1). « PPH » Dès l’été, alors que l’Olympique lyonnais était encore en Asie, Perrin, fraîchement arrivé du FC Sochaux en remplacement de Gérard Houllier, était déjà surnommé par certains au sein de l’effectif « PPH » (NDLR : passera pas l’hiver). Une poignée de joueurs a déclenché une sorte de compte à rebours pour la date de son remplacement présumé ou fantasmé. Parmi ceux-là, les « meneurs » se plaignent du peu d’ambiance au sein des entraînements, trop longs et trop souvent interrompus à leur goût pour des explications tactiques. Et les méthodes de Perrin ne sont pas toujours bien comprises au sein même de son encadrement, dont certains membres ont participé à tous les titres et connu trois, voire, pour certains, quatre techniciens au cours d’une période faste (Lyon n’est plus descendu du podium de la L1 depuis 1999 et est engagé en compétitions européennes sans discontinuer depuis 1997). Isolement ? Si on additionne une période des transferts qu’il n’a pas maîtrisée (et des recrues qui ne font pas l’unanimité), l’attitude de Juninho boudant une séance vidéo après la défaite à Barcelone (et sur laquelle l’entraîneur a concédé une certaine impuissance), Perrin semble isolé. Il ne l’est pas moins toutefois que ses trois prédécesseurs champions de France, Jacques Santini, Paul Le Guen et Gérard Houllier, qui ont tous, à un moment ou un autre, subi de fortes critiques à l’intérieur même du club et qui ont tous terminé la saison, épuisés. L’enjeu de Lens Une victoire face à Lens peut-elle amener plus de tranquillité à Perrin et son équipe ? « À moi, non. Je n’ai pas besoin d’avoir plus de tranquillité. Nous avons une équipe qui travaille bien et un jeu qui s’améliore », affirme le technicien, insistant sur « les aléas d’une saison avec des hauts et des bas ». « Bien évidemment, la possibilité de rejoindre la tête du classement est un objectif (Lyon est actuellement 4e du championnat, à 3 points du leader Nancy) sans tirer de plans sur la comète avant d’avoir joué cette rencontre. Nous en connaissons l’enjeu, celui de prendre une place plus conforme à nos ambitions », poursuit Perrin. Enchaînement Même en cas de succès face aux Artésiens, l’entraîneur sait pertinemment qu’il lui faudra prouver de nouveau dès mardi en Ligue des champions, face au club écossais des Glasgow Rangers, avec là aussi une obligation de résultat pour rester en course pour la qualification en 8e de finale. « Tous les matches sont décisifs lorsque vous êtes dans le haut du classement et que vous jouez souvent », commente-t-il sobrement.
Le match en retard de la 3e journée face à Lens samedi ressemble déjà à un premier tournant pour l’entraîneur de Lyon Alain Perrin : rejoindre la tête de la L1 à la faveur d’un succès, ou voir les critiques s’amonceler en cas de nouvelle contre-performance.

Moteur qui tousse
Après une accélération trompeuse à Metz (succès 5-1) en championnat, la « formule 1 »...