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ÉDITION Rentrée de janvier : 550 romans sur la ligne de départ

Près de 550 nouveaux romans, français et étrangers, sont programmés dans les deux prochains mois, pour la rentrée littéraire d’hiver, entre têtes d’affiches et nouveaux venus dans le bain de l’édition. La rentrée 2007 est marquée par l’actualité électorale, qui inspire plusieurs essais de politique-fiction et monopolise le débat à l’approche du scrutin. Avec 353 titres, la production française est en légère baisse par rapport à janvier dernier (-12), alors que le nombre de romans étrangers est stable, avec 189 titres (+2), selon les chiffres du magazine spécialisé Livres Hebdo. Janvier est le rendez-vous traditionnel des écrivains déjà couronnés qui ne courent plus les prix littéraires. Quatre anciens Goncourt répondent cette année à l’appel: Jean-Christophe Rufin avec Le parfum d’Adam (Flammarion), un thriller sur l’écologie radicale, Pierre Combescot avec Faut-il brûler la Galigaï? (Grasset), Paule Constant qui publie La bête à chagrin (Gallimard) et Jacques-Pierre Amette, Un été chez Voltaire (Albin Michel). Également parmi les valeurs sûres de janvier: Jérôme Garcin, Marc Dugain, Marie NDiaye, Pierre-Jean Remy, Éric Holder ou Philippe Besson. Avec 67 titres en deux mois (-10), le nombre des premiers romans est également en baisse. La génération SMS innove, avec Je T’M (Calmann-Lévy) d’Isabelle Le Louarn ou Pomme Q (Michalon) d’Émilie Stone, qui fait de son ordinateur le personnage de son roman. À seulement 22 ans, Guillaume Sire, benjamin de la promo, signe Les confessions d’un funambule à La table ronde. L’introspection et tout ce qui fait de l’auteur l’objet de son propre livre reviennent avec les premiers froids. Mais la société tout entière inspire cet hiver les auteurs français, souvent accusés de céder au nombrilisme: l’immigration, avec Douce France (Grasset) de Karine Tuil, les OGM, avec Soleil d’enfer (L’Archipel) de Thomas Abercorn (c’est un pseudonyme), ou la vie de bureau, avec La Working Girl (Stock) de Sophie Talneau. C’était tentant ! L’élection présidentielle inspire son lot de fictions plus ou moins cryptées. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy apparaissent sous leurs vrais noms dans Le pacte secret (Albin Michel) d’Albert Algoud et Pascal Fioretto. Mais Rase campagne (Privé), Main basse sur l’Élysée (Hugo roman) ou Hôtel des ministres (Fayard) misent également sur la proximité de l’élection. Désormais retiré de la politique, l’ancien ministre François Léotard livre en revanche Le silence (Grasset), un roman loin du brouhaha de la campagne. Casting haut de gamme au rayon littérature étrangère, avec une prédominance anglo-saxonne: Martin Amis, Julian Barnes ou William Boyd pour le roman anglais, Cormac McCarthy, Paul Auster ou Percival Everett côté américain. Mais toutes les littératures sont représentées. Du Japonais Haruki Murakami, avec Le passage de la nuit (Belfond), à l’Espagnol Arturo Perez-Reverte, qui évoque son passé de correspondant de guerre dans Le peintre des batailles (Seuil). Dominique CHABROL (AFP)
Près de 550 nouveaux romans, français et étrangers, sont programmés dans les deux prochains mois, pour la rentrée littéraire d’hiver, entre têtes d’affiches et nouveaux venus dans le bain de l’édition.
La rentrée 2007 est marquée par l’actualité électorale, qui inspire plusieurs essais de politique-fiction et monopolise le débat à l’approche du scrutin.
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