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Actualités - CHRONOLOGIE

Une étude épidémiologique menée sur plus de 170 000 patients dans 63 pays L’obésité abdominale accroît sensiblement les risques de maladies cardio-vasculaires

Le lien entre l’obésité abdominale et la survenue de maladies cardio-vasculaires est désormais établi, d’après une étude menée sur 170000 patients répartis sur 63 pays, dont le Liban. Baptisée IDEA (International Day for the Evaluation of Abdominal Obesity ou Journée internationale pour l’évaluation de l’obésité abdominale), l’étude, conduite par les laboratoires Sanofi-Aventis, avait pour but d’estimer la prévalence de l’obésité abdominale et d’évaluer l’association entre l’obésité viscérale, les maladies cardio-vasculaires, ainsi que d’autres facteurs de risque cardiométabolique. Le risque cardiométabolique définit le risque global de développer une maladie cardio-vasculaire ou le diabète de type 2. Il combine les facteurs de risques habituels, comme le tabagisme, l’hypertension artérielle ou un taux élevé de cholestérol avec une nouvelle gamme de facteurs davantage associés à une forme spécifique de surplus de poids: l’obésité abdominale. Lorsque plusieurs de ces facteurs sont présents chez un patient, le risque qu’il développe une maladie cardio-vasculaire ou le diabète de type 2 est nettement plus élevé. «L’étude IDEA a montré qu’un tour de taille élevé est associé aux maladies cardio-vasculaires, quels que soient l’indice de masse corporelle (IMC) et l’âge du patient», insiste le Dr Marie-Thérèse Sawaya, directrice du département médical des laboratoires Sanofi-Aventis, expliquant qu’au Liban, 55 médecins généralistes et médecins de famille ont participé à l’étude qui a englobé 1 100 patients. «L’étude a montré qu’au Liban, 72% des femmes ont un tour de taille supérieur à 80 cm et 72,3% des hommes avaient un tour de taille supérieur à 94 cm», poursuit le Dr Sawaya, précisant que ces mesures ont été déterminées par la Fédération internationale de diabète. Et de souligner que la personne souffre du syndrome métabolique si un tour de taille élevé (supérieur à 80 cm chez la femme et à 94 cm chez l’homme) était associé au moins à deux des facteurs suivants : – un taux de triglycérides (supérieur à 150 mg/dcl) ; – un taux de HDL ou bon cholestérol inférieur à 40 mg/dcl chez les hommes et à 50 mg/dcl chez les femmes ; – une tension artérielle supérieure à 130/85 mgHb; – un taux de sucre dans le sang supérieur à 100 mg/dcl. Et le Dr Sawaya de conclure en insistant sur le fait que les médecins doivent accorder une plus grande importance à l’obésité abdominale et mesurer le tour de taille de leurs patients au même titre que l’IMC, la pression artérielle, la glycémie et la lipidémie, «pour identifier les patients exposés à un risque cardiométabolique accru». Rappelons enfin que les maladies cardio-vasculaires sont l’une des principales causes de mortalité dans le monde et représentent un problème de santé publique important.
Le lien entre l’obésité abdominale et la survenue de maladies cardio-vasculaires est désormais établi, d’après une étude menée sur 170000 patients répartis sur 63 pays, dont le Liban.
Baptisée IDEA (International Day for the Evaluation of Abdominal Obesity ou Journée internationale pour l’évaluation de l’obésité abdominale), l’étude, conduite par les...