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ATTENTION, TALENT ! Yasmeen Farah signe la ligne Féroé de Bernardaud

À peine émoulue de l’Académie Charpentier, Yasmeen Farah, jeune graphiste libanaise, s’établit créatrice free-lance à Paris. Premiers jobs, mais déjà dans la cour des grands, elle conçoit des cartes de vœux, des catalogues et des emballages, d’abord pour Givenchy, puis pour le porcelainier Bernardaud qui lui confie aussitôt la création d’une ligne de bijoux. À partir d’un simple galet en porcelaine, Yasmeen invente une île. Ce sera Féroé, la reine d’un archipel battu par les vents au large de la mer du Nord. Un nom qui évoque à lui seul toute la poésie des solitudes septentrionales. Délicatement posé sur un trapèze arrondi en bois laqué par treize couches successives dans la plus pure tradition asiatique, le galet est orné de motifs végétaux d’inspiration japonisante. Un décor léger en trois versions, prune et platine, corail et or, noir et platine, laisse largement apparaître le blanc de la porcelaine puissamment mis en valeur par le noir profond et brillant de la laque. Le sautoir est la pièce maîtresse de la collection qui se décline également en pendentifs longs et courts sur cordons de rayonne et en bracelets chaînes plaqués or ou argent rhodié. Pour le sautoir, Yasmeen Farah a pris le parti de monter le bijou sur une longue chaîne irrégulière, aux anneaux ovoïdes, totalement inédite. Ultime détail, un petit trapèze en plexi laqué noir vient s’intercaler au milieu de la chaîne et rappeler la force du concept. La collection Féroé fait actuellement l’objet d’une magnifique campagne visuelle dans la presse hebdomadaire internationale. Positionnée assez haut de gamme, elle est proposée au Liban, selon l’article, entre 232 $ (le pendentif court) et 549$ (le sautoir en version or et corail). Quand on peut s’offrir une île à soi, à ce prix, on ne chipote pas ! Pour nous, c’est d’abord un symbole de la vitalité créative des jeunes Libanais.

À peine émoulue de l’Académie Charpentier, Yasmeen Farah, jeune graphiste libanaise, s’établit créatrice free-lance à Paris. Premiers jobs, mais déjà dans la cour des grands, elle conçoit des cartes de vœux, des catalogues et des emballages, d’abord pour Givenchy, puis pour le porcelainier Bernardaud qui lui confie aussitôt la création d’une ligne de bijoux. À...