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Aux Fidji, l’armée assoit son pouvoir

L’armée des Fidji a assis hier son pouvoir sur ce petit archipel du Pacifique-Sud, au lendemain d’un coup d’État sans effusion de sang. « (Le Premier ministre démis Laisenia) Qarase et ses copains ne reviendront pas », a lancé sur un ton de défi le chef de l’armée Voreqe Bainimarama, auteur de ce coup d’État. Le chef de l’armée a assermenté un médecin civil sans expérience politique au poste de Premier ministre par intérim. « Moi, Jona Baravilala Senilagakali, jure fidélité au peuple de Fidji », a déclaré le nouveau chef du gouvernement, faisant face au contre-amiral Bainimarama. Tandis que plusieurs capitales ont estimé que le coup d’État n’était pas irréversible, le contre-amiral Bainimarama s’est montré déterminé. « Si nous sommes poussés à faire usage de la force, nous le ferons », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Face à l’éventualité d’un contre-coup, le contre-amiral Bainimarama a instauré l’état d’urgence et brièvement interpellé des responsables policiers, politiques et juridiques. Le chef de l’armée a annoncé la dissolution officielle du Parlement et le limogeage des responsables de la police et de l’administration pénitentiaire. Le chef de l’armée a également limogé le vice-président Ratu Joni Madraiwiwi.
L’armée des Fidji a assis hier son pouvoir sur ce petit archipel du Pacifique-Sud, au lendemain d’un coup d’État sans effusion de sang. « (Le Premier ministre démis Laisenia) Qarase et ses copains ne reviendront pas », a lancé sur un ton de défi le chef de l’armée Voreqe Bainimarama, auteur de ce coup d’État. Le chef de l’armée a assermenté un médecin civil sans...