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Actualités - CHRONOLOGIE

« En attendant... (juillet 2006) » à l’Espace SD jusqu’au 15 décembre Terrasse sur guerre de Charles Cremona...

La guerre encore et toujours. Cette guerre permanente dans laquelle nous vivons. Déluge de fer et de feu, comme en juillet, ou guerre des nerfs plus pernicieuse mais tout aussi terrible... Cruelle, funeste, douloureuse, accablante, elle ronge les cœurs, vampirise les esprits, s’infiltre partout, jusque dans l’espace artistique qu’elle envahit d’œuvres témoins. Les photographies de Charles Cremona, rassemblées sous le titre « En attendant... (juillet 2006) » et présentées à l’Espace SD (avenue Charles Hélou, immeuble S. Dagher), sont de cette veine là. Elles parlent de la douleur, de la tristesse, du désespoir, de la pollution et de la misère dus à la guerre, sans montrer du sang, sans montrer des armes, sans rien montrer d’explicite d’ailleurs, à part un panorama de couleurs contrastées, à la fois sombres et incendiaires. Photographe de pub, de mode et d’architecture, diplômé il y a quatre ans de l’USEK, Cremona a voulu, à travers la vingtaine de photographies grand format (1m x 1m) qu’il expose, exprimer son ressenti des terribles événements de juillet. «Une douloureuse impression de vivre un cauchemar, d’être dans un tunnel sombre sans le moindre espoir de lumière à l’horizon », dit-il. Des états d’âme qu’il a cherché à retranscrire au moyen de photos panoramiques de Beyrouth, prises de la terrasse de son immeuble, en juillet dernier, dans le noir le plus complet, à 3h du matin. Utilisant à dessein une caméra digitale, avec un parti pris de... ratage de l’image « afin d’obtenir un effet granulé figurant la poussière et la pollution », il a travaillé sur de longs temps de pause pour l’obtention d’un fantomatique « flou tremblé ». Cela donne des paysages urbains, quasi abstraits, à la fois intenses et nébuleux, aux poétiques tonalités noir et feu. Captivants... Jusqu’au 15 décembre. Horaires d’ouverture : de 15h00 à 20h00, du lundi au samedi, ou sur rendez-vous en matinée. Zéna ZALZAL
La guerre encore et toujours. Cette guerre permanente dans laquelle nous vivons. Déluge de fer et de feu, comme en juillet, ou guerre des nerfs plus pernicieuse mais tout aussi terrible... Cruelle, funeste, douloureuse, accablante, elle ronge les cœurs, vampirise les esprits, s’infiltre partout, jusque dans l’espace artistique qu’elle envahit d’œuvres témoins.
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