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Société - Les acheteurs se ruent dans les magasins Le « Black Friday » lance la saison des courses de Noël aux États-Unis

Les Américains, en congé pour le long week-end de Thanksgiving, s’apprêtent à profiter du « Black Friday » pour démarrer leurs courses de Noël dès les premières heures. Le lendemain de Thanksgiving, qui marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des fêtes de fin d’année, est un moment crucial pour le secteur de la distribution aux États-Unis. Le nom de « Black Friday » donné à cette journée renvoie d’ailleurs au commerce puisque autrefois c’était à ce moment de l’année que les commerçants rentraient dans leurs frais et commençaient à engranger des bénéfices – qu’ils signalaient par de l’encre noire dans leurs livres de comptes, par opposition aux résultats qui jusque-là étaient « dans le rouge ». Comme chaque année, les observateurs auront les yeux rivés sur les premiers indicateurs de la consommation dans les centres commerciaux, mais certains d’entre eux redoutent que l’actuel ralentissement du marché de l’immobilier n’affecte les achats de Noël. En 2005, les ventes sur la période ont progressé de 6,1 %, à 435,6 milliards de dollars, soit la plus forte hausse constatée depuis 1999. Les magasins ont fait appel à 629 000 employés saisonniers supplémentaires, soit près de 20 % de plus qu’en 2004, pour faire face à la demande. Les groupes de distribution appartenant à l’indice Standard & Poor tablent sur une croissance de 4 à 5 % de leurs ventes sur les deux derniers mois de l’année 2006. Le budget moyen consacré en 2005 à l’achat de cadeaux de Noël pour la famille a atteint 421,30 dollars. Pour doper un peu plus leur activité, beaucoup de commerçants n’hésitent pas cette année à rallonger leurs heures d’ouverture afin de séduire différentes clientèles au fil de la journée. Plus de la moitié des boutiques du centre commercial Woodbury Common à New York ont ainsi décidé d’ouvrir dès minuit hier pour attirer des insomniaques et autres lève-tôt. Chèques-cadeaux La multiplication des offres de promotion et le rallongement de la période d’ouverture des magasins ne suffisent pas à enrayer une tendance de fond : l’abandon progressif des traditionnels cadeaux à emballer au profit des chèques-cadeaux. En 2005, le montant moyen des chèques-cadeaux offerts à Noël est ressorti à 33,42 dollars. D’après une étude réalisée par American Express, ces coupons à échanger pourraient cette année, et pour la première fois, faire mieux que les jouets et devenir le cadeau vedette des fêtes. Deux tiers des ménages envisagent d’acheter un chèque-cadeau au moins, précise l’enquête, ce qui représenterait une hausse de 57 % par rapport à 2005. Un autre fait marquant est le développement des achats en ligne, aux dépens des magasins en « dur ». L’an passé, 51,7 millions d’Américains ont acheté tout ou une partie de leurs cadeaux sur Internet, depuis leur lieu de travail. Le « Black Friday » était traditionnellement le jour de l’année durant lequel l’activité commerciale est la plus dense aux États-Unis, mais les ménages attendent désormais de plus en plus pour acheter leurs cadeaux et c’est désormais le samedi avant Noël qui est le jour le plus chargé pour la distribution. En 2005, à peine 12,4 % des consommateurs avaient terminé leurs achats de Noël au 15 décembre. Quelque 40 % d’entre eux avaient toutefois commencé leurs emplettes avant le 1er novembre.

Les Américains, en congé pour le long week-end de Thanksgiving, s’apprêtent à profiter du « Black Friday » pour démarrer leurs courses de Noël dès les premières heures.

Le lendemain de Thanksgiving, qui marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des fêtes de fin d’année, est un moment crucial pour le secteur de la distribution aux États-Unis. Le...