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POÉSIE Deux nouveaux recueils signés Joumana Haddad

Un nouveau recueil de poèmes de Joumana Haddad, intitulé Lorsque je devins fruit, vient de paraître en espagnol édité par la maison d’édition Monte Ávila à Caracas, au Venezuela. Les poèmes sont des textes choisis de ses trois derniers recueils: Invitation à un dîner secret (1997), Deux mains vers l’abîme (2000) et Le retour de Lilith (2004), parus à Beyrouth chez Dar an-Nahar, en plus d’une sélection de poèmes inédits. Les textes ont été traduits en espagnol (à partir de versions française et anglaise) par quatre poètes et traducteurs: l’Espagnol José Luis Reina Palazon, le Colombien Rafael Patiño et les Péruviens Renato Sandoval et Alberto Valdivia. C’est le poète et photographe vénézuélien Enrique Hernandez d’Jésus qui a signé la préface dans laquelle on peut lire: «Dans ces vers de la poétesse libanaise Joumana Haddad, la métaphore de la création, l’harmonie et le chaos se font complices de la poésie, avec des pulsions essentielles et insolites; les formes concentrent leur attention sur les moments troublants, sur l’état d’amour, un amour toujours absolu, sur des images poétiques, sur la dénudation spatiale de la langue et sur la versification intense… Dans cette poésie, c’est le temps poétique qui défie la rose, pas l’épine, et il défie de même les coups de dé du destin: ainsi la provocation rencontre, dans l’intimité, des façons excitantes de s’offrir et elle atteint le bord des bords, là où la clarté se manifeste entre le corps, l’œil et le regard, entre les soubresauts de l’inattendu et le resplendissement de la lumière… Nous découvrons avec elle de nouvelles manières de nous inclure nous aussi dans le miracle de la poésie. Joumana Haddad parcourt des espaces où bat l’instinct du cœur et elle génère une voix singulière. Et c’est de là, depuis la forteresse de sa pensée propre, qu’elle transfigure l’écriture de la liberté. Elle est la gorge tissée par ses regards dans la fièvre des désirs et de leur énergie génératrice : elle est l’obscurité illuminante.» Vient de paraître aussi une nouvelle édition, destinée pour l’Amérique latine, de l’anthologie de la poésie libanaise moderne, en espagnol, établie également par Haddad, qui regroupe des traductions de 38 poètes libanais, des précurseurs jusqu’aux jeunes générations. L’édition, intitulée Là où la rivière prend feu, est une anthologie publiée par le ministère vénézuélien de la Culture (Fondation éditoriale El Perro y la Rana), dans le cadre des anthologies poétiques du monde entier que ce ministère publie annuellement. La même anthologie avait aussi été publiée en 2005 en Espagne, dans la collection Notre Y Sur, chez Ediciones de Aquí à Malaga. Enfin, il est à noter que l’institut Cervantès à Beyrouth organise à son tour une soirée autour des deux livres espagnols de Joumana Haddad le 7 décembre prochain à 19h00. Les deux livres seront présentés par le poète et traducteur espagnol José Luis Reina Palazon.
Un nouveau recueil de poèmes de Joumana Haddad, intitulé Lorsque je devins fruit, vient de paraître en espagnol édité par la maison d’édition Monte Ávila à Caracas, au Venezuela. Les poèmes sont des textes choisis de ses trois derniers recueils: Invitation à un dîner secret (1997), Deux mains vers l’abîme (2000) et Le retour de Lilith (2004), parus à Beyrouth chez Dar...