Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - Le septuple champion du monde motocycliste s’est classé à la onzième place au rallye de Nouvelle-Zélande Valentino Rossi a peut-être trouvé sa voie

L’Italien Valentino Rossi, septuple champion du monde motocycliste de vitesse, a peut-être trouvé sa voie en participant au rallye de Nouvelle-Zélande, lui qui hésite depuis plusieurs mois sur la forme que prendra sa reconversion sur quatre roues. Dès son arrivée à Hamilton, pour les reconnaissances, Rossi avait fui les médias et adopté une attitude de star. En fait, il voulait surtout passer du temps à travailler sur ses notes avec l’expérimenté Carlo Cassina, ancien copilote de Miki Biasion chez Lancia. « Je n’ai pas l’intention d’aller au-delà de ce que je me sens capable de faire, a quand même dit Rossi, et le problème c’est que je n’ai vraiment aucune idée du niveau de performance que je serai capable d’atteindre. Les épreuves disputées précédemment, comme le rallye de Monza ou la Course des champions, étaient une sorte de récréation : du circuit sur terre avec une voiture de rallye. » Il y avait eu d’autres récréations, très suivies elles aussi : plusieurs séances d’essais sur des Ferrari F1, au point que certains médias le voyaient déjà rejoindre ou remplacer Michael Schumacher, et quelques tours le mois dernier sur la Mercedes pilotée habituellement par Mikka Hakkinen en DTM. Mais rien de comparable à une Subaru Impreza WRC. Envie de persévérer « Ce n’est pas facile de reprendre le volant d’une WRC qui procure des sensations bien différentes que ma moto de Grand Prix », a d’abord dit Rossi, quatre ans après avoir brièvement piloté une 206 WRC au RAC (sortie de route dans l’ES1). « Une chose est sûre : je compte partir très prudemment. » C’est ce qu’il a fait vendredi, pointant le soir à la 24e place derrière une douzaine d’inconnus de la catégorie Production-WRC. Mais déjà « The Doctor » se sentait mieux : « Le feeling est meilleur. Je sais que je peux encore m’améliorer mais j’ai senti des progrès. Je parviens à faire glisser la voiture, à mieux préparer mes freinages. » Samedi, dans des conditions ultrapiégeuses, Rossi a concrétisé, remontant en quelques heures de la 24e à la 13e place, et surtout il a perdu beaucoup moins de temps au kilomètre sur les pilotes de pointe : « En fin de rallye, nous étions à moins de deux secondes au kilomètre. On m’a dit, côté Subaru, que c’était un très bon début. » À l’issue du rallye, Rossi était très satisfait de sa 11e place et donc beaucoup plus loquace : « Je voulais me faire plaisir et je l’ai fait jusqu’à la dernière spéciale. Une chose est certaine : j’ai désormais très envie de persévérer dans cette voie. Vivement le départ du prochain rallye. »
L’Italien Valentino Rossi, septuple champion du monde motocycliste de vitesse, a peut-être trouvé sa voie en participant au rallye de Nouvelle-Zélande, lui qui hésite depuis plusieurs mois sur la forme que prendra sa reconversion sur quatre roues.
Dès son arrivée à Hamilton, pour les reconnaissances, Rossi avait fui les médias et adopté une attitude de star. En fait, il...