Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Routes inondées, embouteillages monstres dus à la pluie Le pays les pieds dans l’eau

Un vrai déluge. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire les pluies qui sont tombées à Beyrouth et dans les régions hier, notamment en matinée. Comme d’habitude, de telles averses causent des dégâts importants et transforment les rues en marécages et en pièges à voitures. Des autoroutes inondées, un trafic monstre et, surtout, les nerfs des automobilistes à bout. Les travaux menés simultanément en plusieurs points de la capitale contribuent eux aussi à empoisonner l’atmosphère de la ville en cet hiver précoce. Si l’on y ajoute les ponts détruits aux entrées du Liban-Nord et du Liban-Sud, on peut alors se faire une idée du chaos généralisé auquel se mêle le climat. La situation dans les régions n’était guère mieux que dans la capitale et ses banlieues. Le niveau du fleuve de Nahr el-Kalb a tellement augmenté que des automobilistes se sont trouvés piégés en tentant de joindre l’autre rive. Dans le Haut-Kesrouan, à Mayrouba et Hrajel, les effondrements de terrains se sont succédé, les routes sont devenues quasiment impraticables, les champs agricoles offraient un spectacle de désolation. Au Akkar, les rues inondées au niveau de Abdeh ont causé un embouteillage monstre, alors que l’eau est entrée dans les maisons et les commerces. La pluie a également retardé la reconstruction de certains ponts détruits lors de l’agression israélienne, comme celui de Arqa par exemple. À Bécharré, la violence des averses a provoqué une forte érosion au niveau des terres agricoles et des routes. Mêmes scènes dans le Koura, où le niveau de l’eau a atteint en certains endroits un demi-mètre, entraînant des dégâts considérables dans les propriétés et les infrastructures et requérant une intervention de la Défense civile pour la réouverture des routes. À Denniyé, les pluies ont provoqué une coupure de courant généralisée. Même situation dans la Békaa, où les routes endommagées par l’aviation israélienne en été ont mal supporté les pluies diluviennes d’octobre. Des antennes de téléphonie mobile ont même été endommagées, et le niveau exceptionnel de l’eau a provoqué des embouteillages exceptionnels.

Un vrai déluge. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire les pluies qui sont tombées à Beyrouth et dans les régions hier, notamment en matinée. Comme d’habitude, de telles averses causent des dégâts importants et transforment les rues en marécages et en pièges à voitures. Des autoroutes inondées, un trafic monstre et, surtout, les nerfs des automobilistes à bout....