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L’étau se resserre autour du nouveau chef d’el-Qaëda en Irak Visite surprise de Rice à Bagdad pour encourager le processus de réconciliation nationale

La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice est arrivée hier à Bagdad pour une visite surprise destinée à encourager le processus de réconciliation nationale en Irak, où, selon le commandement américain, l’étau se resserre autour du nouveau chef d’el-Qaëda. «Notre rôle est (...) de presser toutes les parties d’œuvrer à un prompt règlement parce qu’il est évident que la situation de la sécurité ne peut pas être tolérée et que l’inaction politique ne l’aide pas », a déclaré la chef de la diplomatie américaine à quelques journalistes dans l’avion venant de Tel-Aviv, la conduisant en Irak. « Tout le monde devrait comprendre, notamment le gouvernement irakien, qu’il s’agit de problèmes urgents auxquels il doit s’attaquer de façon très urgente », a poursuivi Mme Rice, en faisant allusion aux diverses factions qui composent le gouvernement irakien. « Ils n’ont pas le temps de débattre sans fin de ces questions », a-t-elle conclu. Mme Rice a entamé sa visite à Bagdad par une réunion avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qu’elle a remercié pour son « excellent leadership ». « C’est bien sûr une période difficile pour les Irakiens, mais c’est un peuple fort », a-t-elle ajouté, assurant que les États-Unis seraient « des amis fidèles des Irakiens ». Mme Rice s’est ensuite rendue dans l’ancien palais de Saddam Hussein, où les États-Unis ont établi leur ambassade, pour y rencontrer notamment le vice-président Tariq al-Hachimi ainsi que le chef du principal groupe sunnite Adnane al-Doulaimi. Elle devait avoir d’autres entretiens avec M. Maliki dans la soirée. La dernière visite en Irak de la secrétaire d’État avait eu lieu le 26 avril lorsqu’elle était venue avec le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld pour féliciter M. Maliki d’avoir été désigné pour former un gouvernement de coalition. Depuis, l’Irak a sombré dans une vague de violences confessionnelles qui coûtent la vie à une centaine de personnes par jour, selon des responsables irakiens et l’ONU. Le commandement américain en Irak a d’autre part affirmé que l’étau se resserrait autour du nouveau chef d’el-Qaëda en Irak, Abou Hamza al-Mouhajer, connu également sous le nom de Abou Ayoub al-Masri, mais a démenti les informations selon lesquelles il était déjà mort. « Nous continuons à nous rapprocher de cet individu, et nous voulons l’attraper », a déclaré un porte-parole militaire américain, le colonel Barry Johnson, en écartant les informations diffusées par la chaîne de télévision de Dubaï al-Arabiya selon lesquelles Masri a été tué. Selon le colonel Johnson, quelques militants présumés d’el-Qaëda ont été tués au cours de la semaine écoulée dans la province occidentale d’al-Anbar, creuset de la rébellion. Mais « les forces de la coalition ne considèrent pas qu’Abou al-Masri ait été tué », a-t-il dit. Il a ajouté qu’un test ADN devait « écarter définitivement la possibilité » que le chef d’el-Qaëda soit mort. Néanmoins, un assistant personnel du chef d’el-Qaëda en Irak a été arrêté récemment au cours d’une série de raids menés dans la région de Bagdad, a annoncé hier un communiqué du commandement américain. À Bagdad et dans le reste du pays, de nouveaux attentats ont eu lieu hier causant plusieurs morts alors que, selon le commandement américain, le nombre d’attentats et de voitures piégées est plus élevé que jamais. À Bagdad, deux Irakiens ont été tués par l’explosion d’une voiture piégée dans le quartier d’al-Horriah (Nord) et sur la place de Téhéran (centre), une bombe artisanale a blessé 20 ouvriers qui attendaient dans l’espoir de trouver du travail. Les pertes américaines sont également en augmentation, et quatre nouveaux soldats ont été tués mercredi quand leur unité a été la cible d’une attaque dans le sud-ouest de Bagdad. Depuis lundi, 14 soldats américains ont été tués, principalement à Bagdad, et 2 729 soldats américains et personnel assimilé sont morts en Irak depuis mars 2003, selon un décompte de l’AFP basé sur les statistiques du Pentagone.
La secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice est arrivée hier à Bagdad pour une visite surprise destinée à encourager le processus de réconciliation nationale en Irak, où, selon le commandement américain, l’étau se resserre autour du nouveau chef d’el-Qaëda.
«Notre rôle est (...) de presser toutes les parties d’œuvrer à un prompt règlement parce qu’il...