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Soudan Les dirigeants africains prorogent le mandat de l’Union africaine au Darfour

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a décidé hier à New York de proroger le mandat de la force de l’UA au Darfour, dans l’Ouest du Soudan, jusqu’au 31 décembre, a annoncé le président burkinabé Blaise Compaoré, président du CPS. M. Compaoré a indiqué aux journalistes que le CPS, réuni en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, avait également décidé de renforcer cette mission de l’UA au Darfour (MUAS, 7 200 soldats), en comptant sur des contributions de pays africains, un soutien logistique et matériel de l’ONU et un financement de la Ligue arabe. Il n’a cependant pas précisé de combien d’hommes la MUAS serait renforcée. Le CPS a aussi lancé un appel à toutes les parties à respecter l’accord de paix d’Abuja et à celles qui ne l’ont pas signé de le faire, et à promouvoir des discussions entre les Nations unies et le Soudan pour favoriser la transition entre la MUAS et une force de l’ONU que Khartoum refuse vigoureusement pour l’instant, a-t-il dit. Quinze dirigeants africains étaient réunis hier à New York pour décider du maintien ou non de la force de l’Union africaine (UA) au Darfour, décision lourde de conséquences pour la population de cette province occidentale soudanaise ravagée par la guerre civile. À l’occasion de ce sommet du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, réuni en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le Soudan devait donner son accord au maintien de la force au Darfour (Ouest) au-delà du 30 septembre, date de l’expiration de son mandat. Mardi, le président soudanais, Omar el-Bachir, s’est dit prêt à accepter le maintien de la Mission de l’UA au Darfour (MUAS) « jusqu’à ce que la paix soit rétablie ». Il s’est même déclaré favorable au renforcement de cette mission d’environ 7 200 hommes mal équipée et sous-financée, pour peu que les renforts proviennent d’Afrique et qu’elle reste sous commandement de l’UA. M. Bachir a en revanche réitéré sa ferme opposition au déploiement d’une force de l’ONU à la place de celle de l’UA, comme le Conseil de sécurité l’a décidé dans sa résolution 1706. L’ONU ne souhaitant pas envoyer des troupes dans un pays sans le consentement de ses dirigeants, le seul moyen d’éviter une nouvelle catastrophe humanitaire au Darfour après le 30 septembre est d’y maintenir la MUAS.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a décidé hier à New York de proroger le mandat de la force de l’UA au Darfour, dans l’Ouest du Soudan, jusqu’au 31 décembre, a annoncé le président burkinabé Blaise Compaoré, président du CPS.
M. Compaoré a indiqué aux journalistes que le CPS, réuni en marge de l’Assemblée générale des Nations...