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Nucléaire - La réunion Solana-Larijani, prévue aujourd’hui, a été reportée Les États-Unis et l’Europe appellent l’Iran à négocier

Les États-Unis et l’Europe ont appelé hier l’Iran à privilégier la négociation sur son programme nucléaire plutôt que de s’exposer à des sanctions, alors qu’une nouvelle réunion du représentant européen Javier Solana et du négociateur iranien Ali Larijani était reportée. «L’Iran peut encore faire le bon choix et éviter les conséquences d’une future action du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré l’ambassadeur américain Gregory Schulte devant l’exécutif de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), lors d’une réunion hier à Vienne. Les 3 pays européens chargés du dossier (Allemagne, France et Grande-Bretagne - UE3) ont pour leur part affirmé, par la voix de l’ambassadeur britannique John MacGregor, qu’il n’était « pas trop tard » pour que l’Iran accepte l’offre de coopération proposée par les 6 grandes puissances en échange de la suspension de ses activités d’enrichissement d’uranium. Les 6 (UE3 plus Chine, États-Unis et Russie) ne sont toutefois pas parvenus à s’entendre sur une déclaration commune, la position américaine ayant été jugée « trop dure », selon un diplomate. MM. Solana et Larijani devaient se retrouver aujourd’hui pour une nouvelle réunion après avoir eu le week-end dernier à Vienne des discussions jugées « constructives », mais la rencontre a été reportée au dernier moment. MM. Larijani et Solana « sont tombés d’accord pour ne pas se rencontrer », a indiqué la porte-parole de M. Solana, ajoutant qu’il fallait que leurs représentants respectifs, qui se réuniront à leur place, « travaillent encore ». La présidence finlandaise de l’UE a rappelé hier à Vienne que la suspension de l’enrichissement d’uranium par Téhéran relevait non plus d’une « mesure pour instaurer la confiance, mais bien d’une obligation internationale » en vertu de la résolution 1696 du Conseil de sécurité. M. Schulte a précisé à l’AFP que malgré l’absence de déclaration commune, les 6 restaient unis dans leur souhait d’une « suspension complète et vérifiable » de l’enrichissement. Une proposition de M. Larijani ce week-end « d’une suspension (de l’enrichissement) de 2 mois » laisse espérer qu’une solution négociée peut encore être trouvée, selon des diplomates. Toutefois, cette proposition n’a rien de ferme et s’accompagne d’exigences en matière de sécurité et d’abandon de la procédure du Conseil de sécurité qui la rendent inacceptable par les Occidentaux, selon ces sources. Moscou accepterait des sanctions Le président russe Vladimir Poutine a par ailleurs évoqué hier pour la première fois, en termes prudents, la possibilité d’un accord de Moscou à des sanctions contre l’Iran en cas d’échec des négociations avec Téhéran. Les pays non alignés ont pour leur part réaffirmé le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium à des fins civiles. La réunion de l’AIEA doit se poursuivre aujourd’hui avec notamment une déclaration de l’Iran.

Les États-Unis et l’Europe ont appelé hier l’Iran à privilégier la négociation sur son programme nucléaire plutôt que de s’exposer à des sanctions, alors qu’une nouvelle réunion du représentant européen Javier Solana et du négociateur iranien Ali Larijani était reportée.

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