Yémen Pas de recours immédiat à la force pour libérer les otages français

Les négociations pour libérer quatre touristes français retenus en otages depuis dimanche au Yémen étaient dans l’impasse hier, mais les autorités se donnaient encore « deux ou trois jours » avant d’envisager un recours à la force pour les libérer. « Nous ne voulons pas utiliser la force immédiatement. Nous pouvons donner aux ravisseurs deux ou trois jours pour négocier afin de relâcher les otages pacifiquement », a déclaré sous couvert d’anonymat un responsable de la province de Chabwa, où les otages sont détenus. Les touristes, dont l’identité n’a pas été révélée, ont été enlevés avec leur guide yéménite à Ataq, chef-lieu de la province de Chabwa, par des éléments tribaux qui les ont conduits à une soixantaine de km de là, selon des sources tribales. Les ravisseurs ont menacé de tuer leurs otages en cas d’intervention militaire pour les libérer. Les autorités françaises ont insisté sur la nécessité de ne pas mettre en danger la vie des touristes.