Les Espagnols en route, le Parlement finlandais approuve la participation de ses troupes

Quelque 570 soldats espagnols ont quitté hier le sud de l’Espagne pour le Liban, où ils doivent arriver la semaine prochaine pour y renforcer la Finul, a annoncé le ministère espagnol de la Défense. Ce premier contingent de 490 hommes de l’infanterie de marine et de 76 soldats de l’armée de terre a quitté en soirée la base navale de Rota en Andalousie à bord de deux navires de transport. Le ministre de la Défense, José Antonio Alonso, était sur place pour saluer la départ des militaires. Il les a avertis que leur mission, menée « dans le cadre légal » de l’ONU, comportait « des risques » et qu’ils allaient dans une zone « compliquée et difficile, où la population souffre beaucoup ». Ces premières unités devraient se déployer vers le 14 septembre aux alentours de Marjeyoun. Elles seront remplacées début novembre par une force plus importante composée de militaires de la Légion espagnole et d’unités mécanisées, dans le cadre d’une brigade multinationale commandée par l’Espagne. Cette brigade, indique-t-on à Madrid, devrait comprendre en principe des soldats envoyés par la Pologne, la Finlande, la Belgique, le Portugal et l’Irlande. De son côté, le Parlement finlandais a voté à une écrasante majorité jeudi soir en faveur de l’envoi au Liban de 250 soldats au maximum en renfort de la force internationale chargée de consolider la trêve entre Israël et le Hezbollah. 122 élus de l’Eduskunta (Chambre unique) sur 200 se sont prononcés pour, 70 étaient absents. Le gouvernement a fait savoir que les Casques bleus finlandais devraient idéalement être rapatriés d’ici à la fin 2007, mais que leur mission pourrait être prolongée en fonction de la situation sur le terrain. La date du déploiement de la compagnie du génie finlandaise n’était pas immédiatement connue.