Hariri exprime son optimisme et rappelle la prépondérance de l’État

Le chef du Courant du futur, Saad Hariri, a exprimé son optimisme concernant la relance économique, l’aboutissement de la sécurité et de la stabilité, et la disparition des stigmates de l’agression israélienne. Recevant une délégation populaire beyrouthine, il a souligné que la levée du blocus ne signifie absolument pas que les Libanais doivent quitter le pays ; mais bien au contraire, qu’il faut travailler ensemble pour remettre le Liban à la pointe du monde arabe. « Pour la première fois, nous remarquons un intérêt arabe et international pour que le Liban transcende cette crise et regarde de nouveau vers l’avenir », a-t-il dit, relevant que l’ensemble des parties libanaises sont d’accord pour coopérer les unes avec les autres, « pour permettre la relance du pays et faire en sorte que n’existent plus jamais les prétextes ayant entraîné l’agression israélienne. Nous pensons qu’à travers l’État et cette coopération, nous pouvons redresser le pays, parce qu’aucune partie, aussi puissante et efficace soit-elle, ne saurait remplir cette mission à elle seule », a insisté Saad Hariri. « L’État a des devoirs et nous devons tous le soutenir pour qu’il appartienne à tous les citoyens sans exception aucune et remplisse ses obligations vis-à-vis de tous », a-t-il ajouté. Le jeune député a également évoqué « de nombreux projets que prépare le président Siniora avec les ministres concernés et les parties compétentes afin de venir en aide aux secteurs les plus touchés » par l’agression israélienne. Il a en outre souligné que « la résurrection de Beyrouth sera celle de tout le Liban », espérant que le cycle économique redémarre. « Mais pour cela, il faut de la sécurité et de la stabilité pour rassurer les gens et encourager les Libanais qui sont partis durant la guerre à revenir », a-t-il insisté. Signalons qu’hier, Saad Hariri a reçu tour à tour l’ambassadeur d’Afghanistan, Mahmadallah Haidari, puis Roger Eddé et enfin la ministre des Affaires sociales, Nayla Moawad, accompagnée de son fils Michel.