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Les lecteurs ont voix au chapitre

Israël doit être jugé Les crimes de guerre commis au Liban doivent être jugés par la Cour pénale internationale. Les valeurs universelles qui fondent notre civilisation et le respect absolu de la charte des Nations unies énoncent les principes majeurs qui doivent impérativement être respectés par tous les États de la planète. Ces principes appellent à une condamnation des crimes perpétrés par l’armée israélienne au Liban, qui ont entraîné la mort de centaines de civils libanais, en particulier d’enfants. Ces crimes, qualifiables de crimes de guerre, ne peuvent et ne doivent pas rester impunis. Chaque Libanais et chaque homme libre doit considérer comme un devoir et un droit imprescriptibles de traduire les responsables de ces crimes devant la Cour pénale internationale. Peut-on oublier toutes ces souffrances et décider d’effacer l’ardoise pour ne pas troubler davantage le climat actuel ? Non, personne n’a le droit de pardonner à la place des victimes et le devoir de chaque pays est de rendre justice à ses citoyens. Depuis des décennies, Israël tue en toute impunité nos enfants et nos familles au Liban et en Palestine. Il est temps que ce cycle de massacres cesse et qu’enfin les victimes soient considérées comme des êtres humains à part entière et aient droit à une vraie justice. Un enfant libanais ou palestinien est un enfant comme partout ailleurs dans le monde et sa vie est aussi précieuse que celle des enfants israéliens, américains ou européens. Rester muet devant ces centaines d’enfants déchiquetés par les bombes israéliennes est indigne de tout être humain. Dr Georges DIAB France Les raisons du général Quatre lettres pour commenter celle de Aïda A.S. parue mardi 5 septembre 2006 et critiquant le général Michel Aoun. Aïda A.S. dénie au général Aoun le fait que 75 % des chrétiens libanais lui étaient acquis. Je suis tout à fait de son avis car, depuis son retour au Liban et ses alliances suspectes avec les plus farouches défenseurs de la Syrie, cela lui a valu la perte et le désaveu d’une grande partie de ses sympathisants, déçus par son revirement spectaculaire, lui qui était considéré comme un opposant acharné à la présence militaire et politique syrienne. À son retour d’exil, il s’est retrouvé forgeant une alliance plus ou moins solide avec le Hezbollah, soutenu par la Syrie et l’Iran. Nul n’ignore que les ambitions présidentielles du général Aoun prennent le pas sur toute autre considération d’intérêt national et le poussent à se fourvoyer dans des alliances contre nature. Aujourd’hui, tout porte à croire que beaucoup de ses supporters sont en train de le déserter. Dr Alfred Philippe KAREH * * * Aoun serait-il la raison pour laquelle le Liban a aujourd’hui une économie des plus faibles ? S’est-il allié avec le Hezbollah lors des élections et l’a-t-il inclus dans l’actuel gouvernement ? Est-il allé « déjeuner » chez les Syriens pendant vingt ans. A-t-il voté pour la prorogation du mandat de Lahoud ? Et j’en passe... Faut-il rappeler que Aoun n’est qu’un simple député ayant son parti, ses idées et ses partisans ? Les 75 % de Aoun ce n’est pas « dans ses rêves » (même le ministre de l’Intérieur ne me contredirait pas). J’en fais partie et je me désole en me demandant comment reconstruire le Liban avec des gens qui n’acceptent pas l’avis des autres et ne le respectent pas. M. K. * * * Le général Michel Aoun pouvait revenir au Liban quand il le voulait, dites-vous. Mais il était en guerre contre la Syrie, forcé à l’exil jusqu’en 2005, date du retrait de l’armée syrienne et de son retour. Il faut se rappeler en outre qu’il n’obéit aux ordres de personne et qu’il n’est influencé par aucun pays. C’est un homme qui suit une politique à cent pour cent libanaise, en ne cherchant à servir que l’intérêt de la patrie. Il m’est difficile de croire qu’il réussira, à voir toute cette haine que lui portent les politiciens et qui les pousse à lui préférer le maintien en place du président Émile Lahoud. Peut-être réussiront-ils à lui faire perdre les prochaines élections et même sa popularité. Peut-être aussi qu’il ne représente plus 75 % des chrétiens. Mais il demeure un homme intègre, qui a su rester lui-même, modeste, honnête, portant les valeurs de la chrétienté et l’amour de la patrie. Oui, général, ils gagneront peut-être, mais ils ne réussiront jamais à faire de vous un homme comme eux. Judy A. * * * Michel Aoun a été boycotté avant même son retour à Beyrouth. Walid Joumblatt et d’autres politiciens se sont rendus à Paris pour le dissuader de revenir. Et depuis qu’il est là, il n’a cessé d’être critiqué et empêché d’agir. Ce qui n’empêche pas les autres de reprendre ses idées et de prétendre qu’elles viennent d’eux ! N’oublions pas que lorsqu’il était à Baabda et que les grands de ce monde voulaient lui faire signer l’acceptation de la présence syrienne, il avait dit : « Plutôt me couper la main !... » À l’époque, certains avaient été jusqu’à lui intenter un procès pour trahison. L’erreur du général est d’être populaire et de réclamer un audit des comptes pour restituer au peuple ses droits et ses dus. Après tout, cet homme est un militaire et non pas un diplomate. M. A. NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Israël doit être jugé

Les crimes de guerre commis au Liban doivent être jugés par la Cour pénale internationale. Les valeurs universelles qui fondent notre civilisation et le respect absolu de la charte des Nations unies énoncent les principes majeurs qui doivent impérativement être respectés par tous les États de la planète. Ces principes appellent à une condamnation...