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la rentrée scolaire palestinienne menacée par une grève en raison de la crise financière Le Fateh exclut toute nouvelle coalition sans un changement de politique du Hamas

Le président palestinien Mahmoud Abbas ne formera pas de nouveau gouvernement de coalition tant que l’actuel gouvernement dominé par le Hamas n’accepte pas clairement un programme politique reconnaissant Israël, a déclaré hier Azzam al-Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fateh, le parti de Abbas. Abbas et le Hamas sont convenus la semaine dernière de relancer les négociations sur un gouvernement d’union dans l’espoir d’un assouplissement de l’embargo sur l’aide imposé par l’Occident depuis l’accession du Hamas au pouvoir. Un responsable du Hamas à Gaza a toutefois souligné que la reconnaissance d’Israël n’était pas à l’ordre du jour. « Le Fateh ne réussira jamais à nous entraîner à reconnaître Israël (...). Nous voulons poursuivre la résistance, c’est notre seule option », a-t-il dit. Israël a arrêté des dizaines de députés et de responsables du Hamas depuis le début, il y a près de deux mois, de son offensive dans la bande de Gaza, après l’enlèvement d’un de ses soldats par des activistes originaires de ce territoire. Hier, le président du Parlement palestinien Aziz Doweik, du mouvement islamiste Hamas, a été inculpé devant un tribunal militaire israélien d’« appartenance à une organisation terroriste ». M. Doweik s’est également vu notifier deux autres chefs d’inculpation pour « présidence du Conseil législatif (CLP, Parlement palestinien) en tant que représentant d’une organisation terroriste » et pour s’« être livré à des activités au profit de cette organisation », selon l’un de ses avocats, Oussama al-Saadi. Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a adressé la semaine dernière à Abbas une lettre disant que le Hamas veut diriger tout nouveau gouvernement de coalition et conserver les principaux postes. Des responsables du Fateh ont rejeté ces revendications. Des responsables du Fateh ont indiqué que Abbas exposerait aux dirigeants du mouvement, lors d’une réunion aujourd’hui en Jordanie, comment il compte convaincre le Hamas d’accepter son programme politique. Un haut responsable du Fateh, Nabil Amr, a dit que si le Hamas refuse, une option pour Abbas sera de dissoudre le gouvernement et de nommer un cabinet de technocrates chargé de préparer des élections présidentielle et législatives anticipées. Le gouvernement palestinien doit, en outre, affronter l’union des enseignants palestiniens qui a annoncé hier qu’ils ne reprendraient pas le travail à la rentrée scolaire le 2 septembre pour protester contre le non-paiement, depuis mars dernier, de leurs salaires depuis mars. La plupart des quelque 160 000 fonctionnaires de l’Autorité palestinienne, dont la masse salariale s’élève à environ 120 millions de dollars par mois, n’ont pas reçu leurs salaires depuis six mois, à la suite de la suspension des aides financières occidentales et du refus des banques de transférer des dons arabes au gouvernement issu du mouvement islamiste Hamas. Sur le terrain, trois activistes, membres des Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, ont été tués hier dans la bande de Gaza par l’armée israélienne et cinq autres ont été blessés lors d’une incursion israélienne dans le nord du territoire. L’armée israélienne avait également lancé à l’aube une incursion dans le nord de la bande de Gaza.
Le président palestinien Mahmoud Abbas ne formera pas de nouveau gouvernement de coalition tant que l’actuel gouvernement dominé par le Hamas n’accepte pas clairement un programme politique reconnaissant Israël, a déclaré hier Azzam al-Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fateh, le parti de Abbas.
Abbas et le Hamas sont convenus la semaine dernière de relancer les...