Cyclisme Landis sera fixé sur son sort samedi

Floyd Landis, le vainqueur du dernier Tour de France contrôlé positif à la testostérone durant l’épreuve, saura samedi si la contre-expertise confirme l’analyse du premier échantillon. « Samedi matin, on devrait savoir. C’est ce que le laboratoire français nous a dit », a déclaré à Reuters Enrico Capani, porte-parole de l’Union cycliste internationale (UCI). Les analyses sont conduites par Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD), à Châtenay-Malabry, près de Paris. « Hier après-midi, nous leur avons demandé d’analyser l’échantillon B parce que M. Landis ne l’avait pas fait », a ajouté Capani. « Le laboratoire nous communiquera le résultat, à nous ainsi qu’à l’équipe Phonak. » Si le contrôle positif était confirmé, l’Américain pourrait perdre son titre sur la grande boucle, la victoire revenant alors à l’Espagnol Oscar Pereiro qui a terminé deuxième au classement général. Si le vainqueur venait à être disqualifié pour dopage, il s’agirait d’une première dans l’histoire du Tour de France. Phonak, l’équipe de l’Américain, a d’ores et déjà indiqué que Floyd Landis serait licencié si le dopage était avéré. Le coureur, âgé de 30 ans et qui doit subir prochainement une opération afin de se faire poser une prothèse à la hanche, a nié s’être dopé et a déclaré que son organisme produisait naturellement de la testostérone à un niveau élevé. Si le fait de dopage est avéré, la Fédération américaine de cyclisme aurait un mois pour statuer, la sanction la plus probable étant une suspension de deux ans. Les avocats du coureur pourraient ensuite porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), ce qui marquerait le début d’une longue procédure.