Actualités
Washington aurait caché le coût de certains projets de reconstruction
le 31 juillet 2006 à 00h00
L’agence du département d’État américain chargée de gérer 1,4 milliard de dollars de projets de reconstruction en Irak a, au moyen de manipulations comptables, caché des dépassements de coûts et omis d’informer le Congrès du retard pris dans certains projets, rapportait hier le New York Times. Dans un rapport, l’inspecteur général spécial chargé de la reconstruction en Irak, qui agit indépendamment d’USAid, affirme que cette dernière a maquillé des dépassements de coûts en frais administratifs. Le rapport de l’inspecteur général ne fournit pas de précisions sur tous les projets compris dans cette enveloppe de 1,4 milliard, mais il cite plusieurs exemples tels un hôpital pour enfants à Bassora et une centrale électrique à Bagdad. Bechtel, l’entreprise à laquelle avait été confié l’hôpital, a déclaré en avril que le coût du chantier serait de 98 millions de dollars alors que le budget initial était de 50 millions de dollars, en raison de la hausse des dépenses liées à la sécurité, entre autres problèmes. Bechtel a également déclaré en mars à USAid que le projet avait 273 jours de retard, mais en avril, dans son rapport, l’agence ne l’a pas signalé au Congrès. Joseph A. Saloom, directeur du bureau de la reconstruction auprès de l’ambassade des États-Unis à Bagdad, un poste récemment créé, a déclaré dans une lettre qu’il prendrait des mesures destinées à rendre plus transparente la communication du coût des projets de reconstruction en Irak.
L’agence du département d’État américain chargée de gérer 1,4 milliard de dollars de projets de reconstruction en Irak a, au moyen de manipulations comptables, caché des dépassements de coûts et omis d’informer le Congrès du retard pris dans certains projets, rapportait hier le New York Times. Dans un rapport, l’inspecteur général spécial chargé de la...
Les plus commentés
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban
Le Liban... nouveau ministre des Affaires étrangères d’Assad ?
Mobilisation propalestinienne à la Sorbonne : des étudiantes racontent à « L’OLJ » leur arrestation