Hariri évoque des démarches pour une « solution globale »

Le chef du Courant du futur, Saad Hariri, est arrivé hier à Alger pour une visite de quelques heures à l’invitation du Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), selon une source du FLN. M. Hariri a été invité par le secrétaire général du FLN, qui est également chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem, pour des entretiens sur la situation au Liban. Au terme d’un entretien téléphonique avec son homologue libanais, Fouad Siniora, M. Belkhadem avait exprimé la « solidarité du peuple algérien envers le peuple libanais ». Rappelons que le chef de la majorité parlementaire avait rencontré le Premier ministre italien, Romano Prodi, et le président français, Jacques Chirac, à Paris. Dans un entretien à son journal al-Moustaqbal, M. Hariri s’est prononcé pour une « solution globale » du conflit libano-israélien, englobant la question controversée des fermes de Chebaa et l’échange de prisonniers. « Des efforts sont en cours pour aboutir à une solution globale du contentieux entre le Liban et Israël, comprenant le dossier des fermes de Chebaa et celui des prisonniers », a-t-il déclaré à al-Moustaqbal. M. Hariri a qualifié d’« action aventuriste » l’attaque du Hezbollah, le 12 juillet, offrant un alibi à Israël pour mettre en application ses plans d’attaque contre le Liban. Tout comme Saad Hariri, les pays arabes alliés des États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie, avaient également dénoncé l’action du Hezbollah.