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Washington dénonce les « mauvais calculs » de Téhéran L’Iran confirme : la réponse à l’offre occidentale sera donnée entre les 14 et 22 août

L’Iran a confirmé hier qu’il donnerait sa réponse sur l’offre des grandes puissances, pour suspendre son enrichissement d’uranium, entre les 14 et 22 août inclus. Réagissant à cette annonce, Washington a aussitôt dénoncé les « mauvais calculs » de Téhéran. «Nous répondrons pendant la dernière semaine du mois (iranien) de Mordad », qui va du 14 au 22 août, a déclaré hier le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait annoncé que son pays donnerait sa réponse à l’offre des grandes puissances, présentée à l’Iran le 6 juin, vers la fin du mois de Mordad. Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Larijani, doit rencontrer demain à Bruxelles le haut représentant de l’UE pour la politique extérieure, Javier Solana, en compagnie de 4 des 6 pays à l’origine de l’offre de coopération. M. Mottaki a semblé minimiser l’importance de cette rencontre, alors que les Occidentaux n’avaient pas caché qu’ils en attendaient au moins un signal sur les intentions de l’Iran à l’égard de l’offre qui lui a été faite. Les grandes puissances « doivent répondre aux ambiguïtés que nous avons constatées (dans l’offre), et ces réponses doivent être apportées par les décisionnaires », a dit M. Mottaki, en jugeant que « ce n’est pas M. Solana qui pourrait éclaircir ces ambiguïtés ». M. Mottaki a aussi mis en garde contre toute décision que pourraient prendre les membres du G8 contre l’Iran, lors de leur sommet prévu du 15 au 17 juillet à Saint-Pétersbourg (Russie). Réagissant aux propos de M. Mottaki, le n° 3 de la diplomatie américaine, Nicholas Burns, a dénoncé les « mauvais calculs » de l’Iran. « Ils pensent qu’ils peuvent séparer les États-Unis de leurs alliés européens, de la Russie et de la Chine, mais nous avons été en mesure de bâtir une coalition unie de tous ces pays afin de donner aux Iraniens un choix clair », a déclaré le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires politiques. L’Iran doit choisir entre « des négociations avec nous ou une action devant le Conseil de sécurité. (Les Iraniens) sont acculés et isolés, il y a peu de pays qui les défendent et ils ont de moins en moins d’options », a-t-il ajouté. Toutefois, les pourparlers pourraient enfin connaître un pas en avant cette semaine, M. Larijani ayant « promis » de commencer à négocier demain sur l’offre occidentale, indiquant que Téhéran « travaillait sérieusement » sur l’offre et avait « une vision positive de la proposition (...) ». Les ministres des Affaires étrangères des 6 pays à l’origine de l’offre doivent, en tout cas, se retrouver à Paris mercredi pour examiner les résultats des discussions de la veille à Bruxelles. Enfin, la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a offert à nouveau l’aide de la Suisse pour une « solution négociée », lors de sa rencontre avec M. Larijani samedi à Berne
L’Iran a confirmé hier qu’il donnerait sa réponse sur l’offre des grandes puissances, pour suspendre son enrichissement d’uranium, entre les 14 et 22 août inclus. Réagissant à cette annonce, Washington a aussitôt dénoncé les « mauvais calculs » de Téhéran.
«Nous répondrons pendant la dernière semaine du mois (iranien) de Mordad », qui va du 14 au 22 août, a...