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Actualités - CHRONOLOGIE

La proposition est un « pas en avant », répète Ahmadinejad Bush menace l’Iran de sanctions progressives s’il rejette l’offre des grandes puissances

Le président américain George W. Bush a menacé hier Téhéran de sanctions politiques et économiques progressives et « d’intensité croissante » si Téhéran refuse de geler ses activités nucléaires sensibles. « Si les dirigeants iraniens rejettent notre offre, il y aura une action devant le Conseil de sécurité (de l’ONU), un isolement (de l’Iran) plus grand sur la scène internationale, et des sanctions politiques et économiques d’intensité croissante », a-t-il déclaré. « J’ai un message pour le régime iranien : l’Amérique et ses partenaires sont unis. Nous avons présenté une offre raisonnable. Les dirigeants iraniens devraient prendre notre proposition pour ce qu’elle est : une occasion historique de mettre leur pays sur une meilleure piste », a ajouté le président américain. Les États-Unis ont soutenu une offre, présentée le 6 juin à l’Iran par les cinq membres permanents de l’ONU et l’Allemagne, comprenant des incitations et des discussions multilatérales si l’Iran accepte de suspendre ses activités nucléaires et coopère avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). « La République islamique d’Iran a toujours indiqué sa préférence pour un dialogue juste et égal sans conditions », a pour sa part indiqué la télévision d’État iranienne, citant le président Mahmoud Ahmadinejad, en précisant qu’une contre-offre était en préparation. « Les dernières propositions (des grandes puissances) sont un pas en avant », a-t-il ajouté. D’autre part, le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, Allaedine Boroujerdi, cité dans la presse, a expliqué que « dans la mesure où nos positions sont différentes des leurs, nos propositions auront également des différences avec les leurs ». L’Iran considère en effet que la demande d’une suspension de l’enrichissement d’uranium est négociable, alors que les Occidentaux assurent qu’il n’en est rien. Selon M. Boroudjerdi, cité par le quotidien Resalat, « le Conseil suprême de la sécurité nationale, en tant que responsable du dossier nucléaire, est en train d’examiner les propositions et donnera officiellement sa réponse au groupe 5+1 ». Au nom des six puissances recherchant une solution, l’UE a donné jusqu’au 29 juin à l’Iran pour répondre à l’offre de coopération en échange d’un arrêt de l’enrichissement de l’uranium, selon des diplomates à Vienne. Le président américain George W. Bush sera mercredi à Vienne et jeudi à Budapest pour affirmer entre autres l’unité des États-Unis et de l’Union européenne sur cette question. En Israël, le Premier ministre Ehud Olmert s’est entretenu hier avec trois de ses prédécesseurs du programme nucléaire iranien, marquant ainsi son désir de parvenir à un consensus sur une question que l’État hébreu considère comme vitale. À l’issue de la réunion, l’ancien Premier ministre Ehud Barak a déclaré que les participants avaient discuté des options possibles.
Le président américain George W. Bush a menacé hier Téhéran de sanctions politiques et économiques progressives et « d’intensité croissante » si Téhéran refuse de geler ses activités nucléaires sensibles. « Si les dirigeants iraniens rejettent notre offre, il y aura une action devant le Conseil de sécurité (de l’ONU), un isolement (de l’Iran) plus grand sur la...