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Actualités - CHRONOLOGIE

Al-Jaber, comme Pelé ou Maradona

L’attaquant vedette de l’Arabie saoudite Sami al-Jaber a rejoint le club des joueurs ayant marqué à 12 ans d’intervalle la Coupe du monde de football, comme Pelé ou encore Maradona, après son but inscrit face à la Tunisie (2-2) la veille à Munich (groupe H). À 33 ans, la star des « Fils du désert » rejoint ainsi une ligne statistique où figurent notamment le « roi Pelé » (6 buts en 1958, 1 en 1962, 1 en 1966 et 4 en 1970), « El Pibe de Oro » Diego Maradona (2 en 1982, 5 en 1986 et 1 en 1994) ou encore l’Allemand Uwe Seeler (2 en 1958, 2 en 1962, 2 en 1966 et 3 en 1970). Al-Jaber (1 but en 1994, 1 en 1998, 1 pour l’instant en 2006) n’aura jamais la renommée de ces dieux du football, mais ce clin d’œil lui offre un beau souvenir alors que son bail avec les « Fils du désert » va prendre fin. « Je suis surpris, je ne savais pas tout ça, s’est-il réjoui. Je suis fier de moi et si heureux. Je suis encore capable de marquer quand ma carrière arrive à sa fin. Et c’est génial d’aider l’équipe juste après être entré en jeu (entré à la 82e et buteur à la 84e minute). Des choses comme cela n’arrivent pas tous les jours. » Son sélectionneur, le Brésilien Marcos Paqueta, a eu en effet du flair en l’utilisant comme un joker de luxe, lui l’ex-capitaine emblématique. Sa longévité lui a déjà permis de décrocher d’autres types de records. Il est ainsi devenu le premier joueur de la zone Asie à marquer dans deux Coupes du monde d’affilée (1994 et 1998). Il fait aussi partie des sept joueurs engagés en Allemagne à disputer leur quatrième Mondial, mais ils ne sont que trois – lui, son partenaire Mohammad al-Deayea et le Brésilien Cafu – à avoir joué au moins un match dans chacune des trois précédentes Coupes du monde. Cauchemar Mercredi, il a honoré sa 161e sélection (et inscrit son 44e but). Il est le 3e joueur le plus capé de ce Mondial après al-Deayea (181, gardien laissé sur le banc) et le Mexicain Claudio Suarez (178). Il était déjà entré dans la légende de son pays avec un triplé lors d’une victoire, 4-3, sur l’Iran qui avait qualifié l’Arabie saoudite pour la première fois de son histoire au Mondial 1994 aux États-Unis. La présence de cet attaquant au gabarit modeste (1,76 m, 72 kg) avait encore été décisive dans les qualifications pour la Coupe du monde 2002. Mais le rêve virait ensuite au cauchemar quand les « Fils du désert » étaient balayés par l’Allemagne (8-0). Blessé puis opéré de l’appendicite à Tokyo, il manquait ensuite les deux derniers matches se soldant par deux revers. Alors qu’il avait annoncé sa retraite internationale, il est réapparu lors des éliminatoires pour le Mondial 2006 et a de nouveau porté son équipe jusqu’à la phase finale. Recruté à 16 ans par al-Hilal (Arabie saoudite), al-Jaber y a fait l’essentiel de sa carrière, y remportant la Coupe d’Asie 1996, le championnat d’Arabie saoudite et la Coupe des vainqueurs de Coupe 2002. Sa seule apparition hors de son pays fut un passage fugace à Wolverhampton (Angleterre), le temps d’un prêt de cinq mois terni par des blessures. Il rêve maintenant de marquer encore pour raccrocher les crampons en laissant une dernière bonne impression sur le Vieux continent.
L’attaquant vedette de l’Arabie saoudite Sami al-Jaber a rejoint le club des joueurs ayant marqué à 12 ans d’intervalle la Coupe du monde de football, comme Pelé ou encore Maradona, après son but inscrit face à la Tunisie (2-2) la veille à Munich (groupe H).
À 33 ans, la star des « Fils du désert » rejoint ainsi une ligne statistique où figurent notamment le « roi...