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Football - À l’image de l’AC Milan, le Real Madrid, l’Ajax ou le Bayern Le Barça peut régner encore longtemps sur l’Europe

Vainqueur de la Ligue des champions de football mercredi, le FC Barcelone, qui survole la Liga depuis deux ans, s’est installé au sommet de l’Europe et peut y rester longtemps : l’équipe, relativement jeune, comporte des joueurs de génie décisifs, des défenseurs de devoir et un collectif impressionnant. « J’avais dit avant le match : “Qu’on perde ou qu’on gagne, cette équipe a de l’avenir.” Je le redis, elle a encore de l’avenir et on peut gagner beaucoup de trophées », affirmait mercredi soir le capitaine catalan Carles Puyol, quelques minutes après avoir soulevé la Coupe. Avec un double doublé (2 Ligas de suite et un doublé C1/Liga), le Barça est incontestablement sur le toit de l’Europe et cette domination ne fait que commencer. À l’image d’équipes comme l’AC Milan, le Real Madrid, l’Ajax ou le Bayern, qui ont dominé le continent à leur époque, le football est peut-être entré mercredi soir dans une « ère Barça ». Collectif Sur le plan politique et économique, l’arrivée à la présidence de Joan Laporta en 2003 a permis au club de retrouver une stabilité qui lui faisait défaut : la région catalane s’identifie à nouveau au club et la gestion des finances a été professionnalisée et assainie. Mieux, sur le plan sportif, la direction technique a fait presque un sans-faute avec un recrutement pertinent, un effectif jeune avec des joueurs expérimentés et la mise en place d’un jeu chatoyant et collectif. Premier atout, le Barça possède tout simplement le meilleur joueur du monde, Ronaldinho. Ballon d’or et meilleur joueur de la FIFA, le Brésilien a toute la liberté qu’il veut sur le terrain et a pris une nouvelle dimension au Barça. Chouchouté par les fans ainsi que par la direction, il est probable qu’il reste longtemps au club qui a fait sa fortune. Mais, en plus de Ronaldinho, qui a été quelque peu éteint mercredi, le Barça compte d’autre footballeurs de génie capables de prendre le relais. C’est le cas de Samuel Eto’o, élu meilleur homme du match mercredi, qui a obtenu l’exclusion de Lehmann et marqué le but égalisateur. Si Eto’o ne jouait pas au Barça, il serait sans doute la star incontestée de son équipe. Derrière lui, des joueurs de niveau mondial ont aussi su se montrer décisifs : c’est le cas de Deco, le métronome de l’équipe, de Giuly, de Larsson (sur le départ), ou encore de Marquez. Retouches Le club a, en plus, joué la carte identitaire avec Oleguer, Iniesta, Victor Valdes et Puyol, quatre titulaires habituels originaires de Catalogne. Mercredi soir, en début de deuxième période, la moyenne d’âge des onze joueurs du Barça était inférieure à 27 ans. Le Barça peut durer, d’autant que Lionel Messi, 19 ans, qui a tout d’un nouveau Maradona, promet d’offrir de nouvelles joies aux supporteurs. De quoi compenser le départ d’Henrik Larsson, auteur de deux passes décisives mercredi, et qui a décidé de partir en préretraite dans sa ville natale d’Helsingborg (Suède). En fait, à y regarder de près, seuls le milieu de terrain et la défense nécessitent sans doute quelques petites retouches que le marché des transferts devrait leur offrir. Juliano Belletti, remplaçant et auteur du but de la victoire contre Arsenal, précise : « Entrer dans le 11 titulaire d’une équipe comme le Barça, c’est très dur. L’ensemble de l’effectif est de première classe. » « On a montré qu’on savait aussi souffrir », ajoute Puyol, soulignant une des vertus méconnues de l’équipe découverte mercredi. Habitué à un football facile en début d’année, le Barça a su passer les épreuves de l’AC Milan, du Benfica et d’Arsenal en n’étant pas au sommet de son football et dans des conditions adverses. Une nouvelle « dream team » est née.
Vainqueur de la Ligue des champions de football mercredi, le FC Barcelone, qui survole la Liga depuis deux ans, s’est installé au sommet de l’Europe et peut y rester longtemps : l’équipe, relativement jeune, comporte des joueurs de génie décisifs, des défenseurs de devoir et un collectif impressionnant.
« J’avais dit avant le match : “Qu’on perde ou qu’on gagne,...