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Demain, jeudi 23 février Brillant dialogue du violon et du piano avec le duo Sergey et Lusine Khatchatryan

Le frère et la sœur viennent en droite ligne d’Erevan, où la musique coule naturellement de source sûre. Deux jeunes musiciens précédés déjà d’un parcours substantiel et de pas mal de prix. Au violon, pour les trémolos à fendre la pierre, Sergey Khatchatryan, et pour les chromatismes plus clairs que les chants des cascades, sa sœur Lusine Khatchatryan. Un brillant dialogue où les cordes savent éloquemment faire parler les touches du clavier… Né en 1985, Sergey est le lauréat de la Compétition reine Élisabeth en 2005 à Bruxelles et le plus jeune interprète à obtenir le prix de la compétition Sibelius dans les annales finlandaises à Helsinki en 2000. Maître de l’archet, le jeune Khatchatryan a déjà donné la réplique à l’Orchestre de chambre anglais en 2001 ainsi qu’à la Philharmonique de la BBC. Il a travaillé aussi avec la Philharmonique de Tokyo sous la direction de Vladimir Fedoseyev, l’Orchestre royal de Concertgebow dirigé par Manfred Honeck, l’Orchestre national de France sous la houlette de Kurt Masur, l’Orchestre de Radio Francfort placé sous la baguette de Daniel Harding et, last but not least, l’Orchestre de Cleveland dirigé par Roberto Abbado. Ses projets sont multiples, et le prodigieux violoniste est sollicité de Milan à Dublin, en passant par Tokyo et Leipzig. Ses récitals, dans le très proche futur, incluent des prestations au Wigmore Hall, au Palais des beaux-arts de Bruxelles, à la salle de musique de Hambourg, au Serate Musicali de Milan, au National Concert Hall de Dublin, ainsi qu’au Vancouver Recital Society et le Centre d’Art de l’Orange County… À son actif (la valeur n’attend pas le nombre des années) dans les bacs des CDthèques, le Concerto de Sibelius (Naïve Classique) et un disque combinant un répertoire de musique de chambre et de solo de violon. Très prochainement sur le marché, le Concerto pour violon et orchestre de Chostakovitch avec l’Orchestre national de France placé sous la direction de Kurt Masur. À noter que Sergey Khatchatryan joue sur un Stradivarius 1708 Huggins. Ce violon est inclus dans le prix de la Compétition reine Élisabeth et est gracieusement prêté par la fondation pour la musique Nippon. Pour l’accompagner, Sergey Khatchatryan a choisi sa sœur Lusine. Formée à l’académie Sayat-Nova à Erevan avec H. Antscharakyan, la jeune pianiste a complété ses études à l’académie Karlsruhe avec le professeur Speidel et a participé à des «master class» un peu partout dans le monde. Lauréate de la compétition Jugend Musiziert en 1999 en Allemagne, Lusine Khatchatryan conduit actuellement une carrière internationale de pianiste soliste tout en donnant aussi la réplique à des orchestres. Pour la seconde soirée au Bustan, les Khatchatryan ont concocté un menu subtil et nuancé, tout en sonates. Tout d’abord Mozart, bien entendu, la Sonate en B flat majeur K 454, ensuite du Schumann, la Sonate n° 1 en A mineur op 105 et, pour terminer, la Sonate a majeur de César Franck. Avis aux amateurs donc et qui, sans nul doute, sont nombreux!
Le frère et la sœur viennent en droite ligne d’Erevan, où la musique coule naturellement de source sûre. Deux jeunes musiciens précédés déjà d’un parcours substantiel et de pas mal de prix. Au violon, pour les trémolos à fendre la pierre, Sergey Khatchatryan, et pour les chromatismes plus clairs que les chants des cascades, sa sœur Lusine Khatchatryan. Un brillant...