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Grippe aviaire L’UE renforce les mesures prévues en cas de contamination des volailles

Les experts vétérinaires de l’UE ont pris hier des mesures supplémentaires pour le cas où la grippe aviaire viendrait à toucher des volailles, alors que plusieurs pays membres redoublent de prudence et que les ventes de poulets ont commencé à chuter. Si le virus de la grippe aviaire, qui ne touche pour l’instant dans l’UE que des oiseaux sauvages, affectait des volailles, tous les volatiles et les œufs de la ferme concernée devraient être immédiatement détruits, ont décidé les experts vétérinaires réunis depuis mercredi à Bruxelles. Les nouvelles mesures prévoient également la mise en place d’une zone de protection d’un rayon de 3 km autour du lieu où a été trouvée la volaille malade, et d’une zone de surveillance d’un rayon de 7 km supplémentaire. Dans un rayon total de 10 km, les volailles seraient confinées, les marchés de volailles vivantes interdits, des mesures de désinfection seraient imposées dans toutes les exploitations. Ces mesures sont déjà appliquées quand un oiseau sauvage atteint de la grippe aviaire est découvert. Sans attendre les premiers cas de volaille commerciale contaminée, plusieurs États membres ont d’ores et déjà décidé par précaution le confinement de leurs volailles : l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg (à partir du 20 février), la France, le Danemark, la Suède, la République tchèque et l’Estonie dès maintenant. Hors UE, la Norvège et la Suisse ont aussi décidé le confinement. Ces pays ont pris ces mesures alors même que beaucoup n’ont pas encore été touchés directement par la grippe aviaire. Pour l’instant, six États membres sont directement concernés par la maladie. En Grèce, en Italie, en Autriche, en Allemagne et en Slovénie, des cas d’oiseaux sauvages porteurs du virus H5N1, qui peut être mortel pour l’homme, ont été confirmés. En Hongrie, des cas d’oiseaux touchés par le virus H5 sont en cours d’analyse pour déterminer s’il s’agit du H5N1. Aux frontières de l’UE, la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et la Turquie, pays dans lequel le H5N1 a même fait quatre morts en janvier, sont également touchées. Malgré les assurances données par l’UE, l’arrivée de ce virus, qui a tué depuis 2003 quelque 90 personnes dans le monde – mais personne dans l’UE –, a semé la panique dans certains États membres où la consommation de volailles a chuté parfois de façon spectaculaire. Évoquant pour la première fois hier les possibilités d’indemnisation, la Commission a expliqué qu’aucune mesure n’existait au niveau européen pour compenser les pertes de revenus des éleveurs.
Les experts vétérinaires de l’UE ont pris hier des mesures supplémentaires pour le cas où la grippe aviaire viendrait à toucher des volailles, alors que plusieurs pays membres redoublent de prudence et que les ventes de poulets ont commencé à chuter.
Si le virus de la grippe aviaire, qui ne touche pour l’instant dans l’UE que des oiseaux sauvages, affectait des volailles,...