Les DVD

LORDS OF DOGTOWN Catherine Hardwicke Jay, Tony et Stacy sont trois jeunes garçons qui vivent à Los Angeles et qui ont en commun la passion du surf. Nous sommes dans les années 70. Ils glissent avec bonheur sur les vagues, mais ça ne leur suffit pas. Avec leurs skateboards, ils inventent un nouveau style de sport extrême et envahissent les rues qui deviennent leur nouveau terrain de jeu. Comme le pitch ne l’indique pas, Lords of Dogtown n’est pas un énième film pour ados. C’est l’histoire vraie de trois jeunes fous qui ont révolutionné le skateboard, il y a plus de 30 ans. Les comédiens, dont Victor Rasuk (Long Way Home) et John Robinson (Elephant), sont au meilleur de leur forme. On regarde avec plaisir cette virée assez speed. Ça manque un peu de relief mais ça se laisse voir. TRAVAUX, ON SAIT QUAND ÇA COMMENCE... Brigitte Roüan Chantal est une brillante avocate qui gagne tous ses procès… mais côté privé, c’est autre chose. Elle élève ses deux ados toute seule tout en maintenant des liens amicaux avec leur papa. Mais tout part de travers le jour où, on ne sait pourquoi, Chantal cède aux avances de Franckie, un de ses clients, on ne peut plus « beauf ». Une grave erreur, car Franckie est complètement amoureux et collant ! Chantal, qui ne sait plus comment s’en débarrasser, croit avoir trouvé la solution : faire des travaux chez elle, pour qu’il ne puisse plus lui rendre visite. Elle engage un architecte argentin sans papiers, dont elle a régularisé la situation, mais leur point de vue sur la réfection de l’appartement divergent… C’est le début des catastrophes. Le film est hilarant et complètement loufoque. Carole Bouquet et Jean-Pierre Castaldi sont impeccables. LE DÉMON DE MIDI Marie-Pacale Osterrieth Après quinze ans de vie commune avec Julien et un adorable petit garçon, Anne va vivre ce que l’on appelle encore «le démon de midi». Ainsi donc Julien, 40 ans, l’homme de sa vie, est tombé en amour. Au début, Anne ne se doute de rien, puis elle essaye de se révolter, d’oublier dans la recherche d’amants improbables, espère encore... et finalement se fait une raison. Celui qu’elle aime encore ne l’aime plus… et c’est la séparation. Mais sa bande de copains est là. Quand la pièce, interprétée également par Michèle Bernier, a été mise en scène, la plupart des critiques ont vu là une façon de se venger de la part de Michèle Bernier. Au même moment, l’actrice s’était séparée de son mari, Bruno Gaccio (un des auteurs des Guignols) qui l’a quittée pour une journaliste plus jeune et « plus belle ». Pourtant la pièce de Bernier et le film sont tirés d’une BD. Hasard ? Toujours est-il que si la pièce était mordante et incisive, le film ne l’est pas. On est dans le cliché plat. Dommage.