Rechercher
Rechercher

Actualités

IRAN Téhéran dément de nouveau avoir transféré ses réserves en devises étrangères

La Banque centrale et le ministère des Affaires étrangères iraniens ont de nouveau démenti hier le transfert de réserves en devises étrangères hors d’Europe, dans un contexte de tensions croissantes sur la reprise du programme nucléaire de la République islamique. « La Banque centrale gère, conformément aux intérêts nationaux de l’Iran, les réserves en devises du pays et garde ces réserves dans de grandes banques internationales, notamment en Europe et dans d’autres pays », affirme un communiqué de la Banque centrale lu à la télévision publique. « L’Iran n’a pas transféré de fonds », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Hamid Reza Asefi, à des journalistes. Le président de la Banque centrale iranienne, Ebrahim Sheibani, avait dit mercredi que l’Iran transférait des fonds de l’Europe vers les pays d’Asie du Sud-Est, avaient rapporté vendredi les agences de presse iraniennes. Mais samedi, le vice-président de la Banque centrale, Mohammed-Jafar Mojarad, a catégoriquement démenti un tel transfert. Londres, Paris et Berlin ont appelé à une réunion d’urgence de l’Agence internationale de l’énergie atomique le 2 février, après la reprise le 10 janvier par Téhéran de ses activités de recherche en matiaère d’enrichissement d’uranium, pour renvoyer le dossier iranien au Conseil de sécurité de l’ONU. Bien que des diplomates insistent sur le fait qu’il est trop tôt pour parler de sanctions ou d’une éventuelle action militaire, l’Iran risque des sanctions en cas de renvoi devant le Conseil de sécurité. En 1979, après la révolution islamique qui avait renversé la monarchie soutenue par les États-Unis, ses réserves en devises étrangères aux États-Unis avaient été gelées. De source officielle, on indique que le montant gelé aux États-Unis s’élève aujourd’hui à au moins huit milliards de dollars. Second pays producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Iran a eu 42 milliards de dollars de rentrées pétrolières en 2005. Les réserves en devises de l’Iran dans les banques étrangères, principalement européennes, sont évaluées à plus de 36 milliards de dollars.
La Banque centrale et le ministère des Affaires étrangères iraniens ont de nouveau démenti hier le transfert de réserves en devises étrangères hors d’Europe, dans un contexte de tensions croissantes sur la reprise du programme nucléaire de la République islamique.
« La Banque centrale gère, conformément aux intérêts nationaux de l’Iran, les réserves en devises du...