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Terrorisme - Affrontements entre forces de sécurité et islamistes au nord de Ryad Deux membres d’el-Qaëda abattus en 48 heures en Arabie saoudite

Les forces de sécurité saoudiennes ont infligé un nouveau coup à la branche locale d’el-Qaëda, en tuant mardi et hier deux de ses membres, deux des activistes les plus recherchés du royaume. Les deux hommes, qui figuraient sur une liste de 36 militants recherchés publiée fin juin, ont été tués au cours de deux affrontements au nord de Ryad dont le premier, mardi, avait aussi coûté la vie à cinq policiers, selon un porte-parole du ministère saoudien de l’Intérieur. « Abderrahmane al-Motaab, le numéro quatre (sur la liste des 36), âgé de 26 ans, a été tué ce matin dans une zone désertique », a déclaré hier une source de sécurité sous couvert d’anonymat. Mohammed al-Souilmi, capturé la veille après avoir été blessé par la police lors du premier affrontement, « a succombé des suites de ses blessures », avait déclaré plus tôt dans la matinée un porte-parole du ministère saoudien de l’Intérieur dans un communiqué. Souilmi était le numéro sept sur la liste des 36, tous recherchés pour leurs liens présumés avec « la minorité des égarés », expression qui, dans la terminologie officielle, désigne les partisans d’« el-Qaëda dans la péninsule arabique », la branche locale du réseau d’Oussama Ben Laden. « Il était considéré comme l’un des dirigeants terroristes », a indiqué une autre source sécuritaire. Des journaux saoudiens, dont le quotidien Asharq al-Awsat, le présentaient hier comme « l’un des plus importants informaticiens et spécialistes d’Internet d’el-Qaëda ». Avant l’affrontement qui devait lui coûter la vie, Souilmi avait tué mardi matin deux policiers en tirant sur leur véhicule, stationné près de la Cité des Pèlerins , à l’est de Buraïda, chef-lieu de la région d’al-Qassim, au nord de la capitale saoudienne. Souilmi a ensuite tué trois autres policiers de faction à un barrage près d’al-Midhnab, une autre localité de la région, au sud de Buraïda. Il a été blessé et capturé au cours d’une course-poursuite avec la police. Souilmi, qui suivait des études de langue arabe à l’Université islamique de l’imam Mohammed ben Saoud à Ryad, « était entré dans la clandestinité il y a un an et demi », a déclaré son père, Abderrahmane al-Souilmi, au quotidien saoudien al-Watan. Dans sa voiture, la police a saisi trois fusils-mitrailleurs kalachnikov, 17 chargeurs, cinq revolvers, six grenades et cinq plaques d’immatriculation falsifiées, a indiqué le porte-parole. Celui-ci avait également indiqué qu’un deuxième suspect était recherché par les forces de sécurité après avoir « pris le contrôle, sous la menace des armes, d’une voiture occupée par des femmes dans le secteur où ont eu lieu » les affrontements de mardi. Ce fuyard serait Abderrahmane al-Motaab. Selon la source sécuritaire qui a annoncé sa mort, il se trouvait même dans le véhicule de Souilmi lors de la première fusillade. L’Arabie saoudite fait face depuis mai 2003 à une vague d’attentats revendiqués par des partisans d’el-Qaëda. À ce jour, 90 civils, 49 membres des forces de sécurité et 119 activistes ont péri au cours de ces attentats.

Les forces de sécurité saoudiennes ont infligé un nouveau coup à la branche locale d’el-Qaëda, en tuant mardi et hier deux de ses membres, deux des activistes les plus recherchés du royaume. Les deux hommes, qui figuraient sur une liste de 36 militants recherchés publiée fin juin, ont été tués au cours de deux affrontements au nord de Ryad dont le premier, mardi, avait aussi...