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Peu de changements pour les ministères-clés Le nouveau gouvernement égyptien voit l’arrivée d’influents hommes d’affaires

Le Premier ministre égyptien sortant, Ahmed Nazif, reconduit dans ses fonctions, devrait présenter un nouveau gouvernement qui connaîtra peu de changements pour les ministères-clés, mais qui verra l’arrivée de nouveaux hommes d’affaires. D’après des quotidiens égyptiens, les ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Information conserveront leur poste. Le nouveau gouvernement passerait de 34 à 30 portefeuilles. Vingt-trois d’entre eux resteraient inchangés. Le départ du ministre des Affaires parlementaires, Kamal al-Chazli, symbole de la vieille garde du PND qui détient le record de longévité en tant que député, serait le plus significatif. Le ministre du Logement, Ibrahim Souleïman, autre personnalité controversée du parti, accusé de corruption par l’opposition, ne ferait plus partie du gouvernement, toujours selon la presse égyptienne. Le ministre de la Jeunesse, Mamdouh al-Beltagui, un vétéran du PND, n’aurait pas non plus été reconduit dans ses fonctions. Nazif aurait renforcé le clan des réformateurs partisans de Gamal Moubarak, fils aîné et potentiel successeur du président, et aurait désigné plusieurs hommes d’affaires. Mohammed Mansour, distributeur de General Motors en Égypte, l’un des hommes les plus riches du pays et membre du secrétariat politique du PND, ferait ainsi partie de ces nouveaux venus. Hatem al-Gabali, patron de l’hôpital privé le plus prestigieux du pays, aurait été désigné comme ministre de la Santé. Quant à Zouheir Garana, dont la famille possède des hôtels sur la mer Rouge et des entreprises gérant des croisières sur le Nil, il serait le nouveau ministre du Tourisme. Depuis sa nomination, le Premier ministre s’est concentré sur les réformes économiques, les autres ministères-clés répondant de leurs actions directement à la présidence. Le choix de ministres venant du secteur privé a été justifié par Nazif comme étant une tentative de donner un coup de fouet aux investissements étrangers, mais les dernières nominations risquent d’augmenter les critiques de l’opposition, qui affirme que l’Égypte est une ploutocratie. Cette tendance a été confirmée lors des élections législatives, qui ont vu une vingtaine d’hommes d’affaires remporter des sièges à l’Assemblée du peuple. Youssef Boutros-Ghali, Mahmoud Mohieddine et Rachid Mohammed Rachid resteraient respectivement ministres des Finances, de l’Investissement et du Commerce. Le nouveau gouvernement devrait également compter deux femmes et deux coptes.

Le Premier ministre égyptien sortant, Ahmed Nazif, reconduit dans ses fonctions, devrait présenter un nouveau gouvernement qui connaîtra peu de changements pour les ministères-clés, mais qui verra l’arrivée de nouveaux hommes d’affaires.

D’après des quotidiens égyptiens, les ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Information...