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CONCERT Noël au Casino du Liban «Carols By Candlelight», édition 2005

Pour son édition 2005, Carols By Candlelight, le désormais traditionnel concert d’amateurs au Casino du Liban, a vu grand. Trop grand, diraient certains, au regard de l’organisation qu’une telle manifestation nécessite, avec ses deux cents participants à gérer. Le concert du samedi 17 décembre avait déjà mal commencé, avec une fausse alerte à la bombe qui avait imposé l’évacuation et la fouille des lieux. Dans le trouble ambiant, la technique et notamment la sono avaient accusé des défaillances. Plus sereine, la séance du lendemain avait permis d’apprécier les véritables vedettes de cet incontournable spectacle de Noël. Pour ne citer que les solistes, Jessy Choueiry, championne du Liban de karaoké 2005 ; Cheryl Ghostine, auteur compositeur qui a interprété de sa pure voix de soprano un Appel de Noël de sa création ; Mayssa Karaa, Rima Abi Aoun, Amine Hachem et Mohammed el-Zein, ténor lyrique de l’opéra de l’Ohio, ont offert des performances de qualité. Chez les plus jeunes, Marie Abou Khaled, lauréate du concours international de la RAI 1 en 2004, a ému le public du haut de ses 10 ans avec une interprétation puissante de Noël en mer. Eric Ritter, showman invétéré, a su le captiver avec un chant traditionnel anglais. Côté chorales, les seniors de l’IC, sous la houlette de Randa Debs Sabbah, ont une fois de plus brûlé les planches avec une synchronisation parfaite. La chorale de l’USJ n’était pas en reste avec un répertoire à connotation sacrée. Révélation de l’année, la chorale des juniors de l’IC Aïn Aaar a fait un tabac sous la direction d’Arlette Akl avec, notamment, un medley prodigieux de Sister Act. Bissés par un public enflammé, les juniors de Aïn Aar ont tout simplement donné du bonheur à la salle en cette sombre période. Le père Noël lui-même, en la personne de Serge Souaid, a répondu présent à l’appel des petits choristes de Noha Hatem, atterrissant sur la scène sur l’air de Petit papa Noël. Côté danseurs, la troupe de Nada Kano s’est distinguée avec une saynète où Kim Baraké, danseur émérite de 13 ans, réveillait des ballerines cachées dans leurs boîtes avec la complicité de la fée Léa Chikhani. Habillée par les soins de la costumière Natacha, la troupe a produit un superbe effet scénique de maquillage et de couleurs. Sous la direction d’Yvan Samaha, la Lebanon Dance Academy a offert un spectacle parfait de danse de salon, où les plus jeunes ont été particulièrement remarqués par leur grâce et leur agilité. Magistrale, Diana Moawad (11 ans) accompagnait l’orchestre au violon sur un air irlandais. Comme chaque année depuis sa création, Carols By Candlelight est une initiative tantôt saluée, tantôt critiquée en raison de la lourde organisation qu’elle nécessite et de ses couacs inévitables. Une chose est sûre, c’est qu’elle mérite d’être encouragée, puisqu’elle permet à de futures vedettes de sortir de l’ombre et contribue à motiver les chanteurs, les choristes et les musiciens du Liban. Un salut donc à We Group, à son directeur Richard Pharaon, ainsi qu’à Isabelle et Hratch Issahakian, nos Carpentier maison.
Pour son édition 2005, Carols By Candlelight, le désormais traditionnel concert d’amateurs au Casino du Liban, a vu grand. Trop grand, diraient certains, au regard de l’organisation qu’une telle manifestation nécessite, avec ses deux cents participants à gérer. Le concert du samedi 17 décembre avait déjà mal commencé, avec une fausse alerte à la bombe qui avait imposé...