Décès de Foé : le jugement connu « au mieux en fin de semaine »

Le jugement du Tribunal des affaires sociales (TASS) de Lyon concernant le décès du joueur camerounais Marc-Vivien Foé, dont le délibéré était fixé à hier, sera connu « au mieux en fin de semaine », a-t-on appris auprès de l’avocate de la veuve du joueur. Marie-Louise Foé demandait au tribunal de reconnaître que le décès de son mari, survenu en juin 2003, était un accident du travail, que son employeur à l’époque était bien l’Olympique lyonnais (champion de France), qu’il dépendait donc de la Sécurité sociale française. « Le délibéré était bien fixé à aujourd’hui (hier), mais le temps que la présidente du TASS notifie son jugement au greffe, que celui-ci le mette en forme et le communique par courrier aux parties, cela peut prendre quelques jours », a expliqué à l’AFP Me Frédérique Jouhaud, du barreau de Grasse. « En matière civile, il s’agit d’une procédure courante, a-t-elle ajouté. Pour notre part, j’espère que nous recevrons le jugement au mieux en fin de semaine. » « Le tribunal ne communiquera son jugement qu’aux parties concernées, et aucune copie ne sera fournie à la presse », a confirmé de son côté le TASS. Le 26 juin 2003, l’international camerounais, 28 ans, qui souffrait d’une hypertrophie cardiaque, s’était écroulé à la 72e minute sur la pelouse du stade Gerland de Lyon, loin de l’action de jeu, lors de la demi-finale de la Coupe des confédérations contre la Colombie. Il était décédé 45 minutes plus tard dans le centre médical de Gerland. Foé était alors sous contrat avec l’Olympique lyonnais mais faisait l’objet d’un prêt avec Manchester City. Lors de l’audience du 19 octobre dernier, étaient cités dans le cadre de cette procédure la Caisse régionale d’assurance maladie (CRAM), l’Urssaf, l’OL, le club de Manchester City, la Fédération camerounaise (Fecafoot) et la Fédération internationale de football (FIFA). Marino Faccioli, directeur général de l’OL chargé des affaires administratives, avait affirmé que, si le joueur était bien sous contrat avec Lyon, il faisait l’objet d’une « mutation temporaire » et ne cotisait donc plus pour la Sécurité sociale.