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Entretien Tadic pour une indépendance « maximale » du Kosovo, mais sans souveraineté

Le président serbe Boris Tadic, considéré comme un réformateur proeuropéen, se déclare prêt « à reconnaître le maximum de droits possibles aux Albanais et leur indépendance maximale vis-à-vis de Belgrade (…) Mais, en sauvegardant en même temps la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Serbie sur le Kosovo », dans une interview à l’AFP précisant sa position sur le statut futur de la province administrée par l’ONU. À la recherche de soutiens, M. Tadic va plaider la cause serbe auprès de son homologue français, Jacques Chirac, la semaine prochaine lors d’une visite en France après s’être rendu dans deux autres pays du groupe de contact sur le Kosovo, la Russie et l’Allemagne. Fin novembre, M. Tadic a proposé la création au Kosovo de 2 entités : l’une serbe, l’autre albanaise. Rejetée par les Albanais qui exigent l’indépendance pure et simple, cette proposition a été accueillie avec réserve par la communauté internationale de crainte qu’elle n’entraîne une partition du Kosovo. « J’essaie de définir la position de la nation albanaise du Kosovo en terme d’institutions indépendantes, mais j’essaie en même temps de protéger l’intégrité territoriale de mon pays », explique M. Tadic qui, malgré les réserves, entend promouvoir sa proposition. « L’entité serbe aura à sa charge quelques domaines importants comme la santé, l’éducation, la justice et la sécurité locale » et « des liens institutionnels avec Belgrade », précise-t-il en soulignant que les Albanais pourront de leur côté « avoir des représentations internationales ». Mais, ajoute-t-il, « pas de siège à l’ONU, pas de défense propre, pas de ministère des Affaires étrangères » et « une présence internationale aux frontières ». « Le Kosovo est une partie de notre identité. Perdre le Kosovo, c’est perdre une partie de notre identité », affirme enfin M. Tadic.
Le président serbe Boris Tadic, considéré comme un réformateur proeuropéen, se déclare prêt « à reconnaître le maximum de droits possibles aux Albanais et leur indépendance maximale vis-à-vis de Belgrade (…) Mais, en sauvegardant en même temps la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Serbie sur le Kosovo », dans une interview à l’AFP précisant sa position sur le...