L’UE ne respecte pas certains droits fondamentaux dans sa lutte contre le terrorisme, dénonce Amnesty

L’Union européenne ne respecte pas certains droits fondamentaux des personnes dans la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre le terrorisme, a dénoncé mercredi Amnesty International dans une lettre ouverte aux dirigeants européens. « Lorsque les dirigeants choisissent de se voiler la face, c’est la crédibilité de l’UE qui est compromise, tant en Europe qu’à l’étranger », a écrit Dick Oosting, directeur du bureau européen de l’organisation humanitaire dans un communiqué. L’UE « a le devoir légal, politique et moral de veiller à ce qu’aucun des États membres ne soit directement ou indirectement impliqué dans des “disparitions” et des actes de torture », ajoute Amnesty pour qui toute implication d’États membres dans de tels transfèrement, y compris le fait d’autoriser des avions à utiliser leurs aéroports, « constitue une violation du droit international ».