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Nucléaire - La réunion du 21 décembre confirmée Enrichissement de l’uranium : Téhéran parle de pourparlers cruciaux avec l’UE

Les pourparlers irano-européens, prévus le 21 décembre, sur le dossier nucléaire iranien devront se consacrer au droit de l’Iran à enrichir l’uranium et seront cruciaux pour l’avenir des négociations, a jugé le porte-parole de la diplomatie iranienne. « Cette rencontre sera très sérieuse et tout en dépendra », a dit Hamid Reza Assefi, en confirmant que « le 21 décembre est l’une des dates proposées et Vienne l’un des endroits possibles » pour cette rencontre. Le sujet de cette réunion, qui « se tiendra au niveau des experts de haut niveau », sera « le droit de l’Iran à l’enrichissement » d’uranium, a ajouté M. Assefi lors d’une conférence de presse. Les négociations entre l’UE-3 (Allemagne, France, Grande-Bretagne) et Téhéran ont été rompues en août après que l’Iran eut annoncé avoir repris le procédé de conversion, préalable à celui de l’enrichissement. L’Iran insiste sur son droit à enrichir l’uranium pour obtenir le combustible nécessaire au fonctionnement d’une centrale nucléaire. Mais les pays occidentaux craignent qu’il utilise cet enrichissement pour se doter de l’arme atomique. « Nous considérons que nous devons être traités sans discrimination », a dit M. Assefi en ajoutant que « nous ne demandons rien de plus que les autres et nous ne nous satisferons pas de moins ». En tant que signataire du traité de non-prolifération (TNP), l’Iran a théoriquement le droit de procéder à l’enrichissement d’uranium à des fins civiles. « Si les Européens sont rationnels et agissent en accord avec le TNP et les accords internationaux, il n’y a pas de souci à se faire et le résultat de la réunion (du 21 décembre) sera satisfaisant », a dit M. Assefi. « Tout dépend de la partie européenne et du fait qu’ils entrent en négociation et nous accordent nos droits », a-t-il ajouté. La réunion du 21 décembre sera une reprise de pourparlers, pour voir s’il y a lieu de préparer une rencontre au niveau ministériel, a indiqué samedi à Vienne un diplomate occidental, selon qui « les attentes (sur la réunion) sont très faibles ». « L’UE s’attend à ce que Téhéran demande un accord sur une usine pilote de centrifugeuses, en soulignant que c’est inacceptable et en affirmant que le temps joue contre les Iraniens » au plan international, a dit ce diplomate. Le 27 novembre, M. Assefi avait déjà indiqué que « la question de la recherche et du développement est différente de celle de la production du combustible nucléaire (...) et n’a pas besoin de négociations ». Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Larijani, avait ensuite annoncé que l’Iran pourrait reprendre la fabrication de centrifugeuses et mener des « recherches » en vue de l’utilisation pacifique du nucléaire. Enfin samedi, le chef de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne, Gholam Reza Aghazedeh, a annoncé que l’Iran reprendrait à terme son enrichissement, mais pas tant qu’il mènerait des pourparlers avec l’UE-3.
Les pourparlers irano-européens, prévus le 21 décembre, sur le dossier nucléaire iranien devront se consacrer au droit de l’Iran à enrichir l’uranium et seront cruciaux pour l’avenir des négociations, a jugé le porte-parole de la diplomatie iranienne.
« Cette rencontre sera très sérieuse et tout en dépendra », a dit Hamid Reza Assefi, en confirmant que « le 21 décembre est...