Rechercher
Rechercher

Actualités

Iran - Face aux critiques, les responsables ont promis une enquête Émouvantes funérailles pour les victimes du crash de l’avion à Téhéran

Des dizaines de milliers de personnes en larmes se sont réunies, hier au centre de Téhéran, pour les funérailles des victimes du crash d’un appareil vétuste de l’armée iranienne dans un quartier très peuplé de la capitale, à proximité de l’aéroport. Le dernier bilan de l’accident a été établi hier à la mi-journée à 108 morts, dont 68 journalistes et photographes qui se rendaient dans le sud du pays pour assister à des manœuvres de l’armée, selon l’agence officielle de presse IRNA. Cinquante-cinq des 82 corps calcinés que les autorités ont réussi à identifier ont été enterrés lors d’une cérémonie, avec les honneurs militaires. Les discours et commentaires de journalistes et des responsables présents étaient pleins d’émotion et de larmes. De nombreux Iraniens sont venus témoigner de leur peine alors que les cercueils recouverts de fleurs et du drapeau iranien étaient transportés au travers de la ville. L’avion de transport Lockheed C130, acheté aux États-Unis avant la Révolution islamique, il y a près de 30 ans, et privé de pièces de rechange par l’embargo contre l’Iran, s’est écrasé mardi sur un quartier résidentiel de Téhéran. Il est tombé au pied d’un immeuble d’habitations de dix étages, après des ennuis de moteur survenus immédiatement après son décollage de l’aéroport de la capitale, Mehrabad. Face aux critiques qui se multiplient dans la presse mettant en cause la décision des responsables de faire voler l’avion malgré les problèmes techniques, plusieurs responsables ont promis une enquête poussée pour faire la lumière sur les causes du crash. Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a ordonné une enquête et le président du Parlement, Gholam-Ali Hadad-Adel a déclaré lors de la cérémonie que le Parlement « allait suivre de près les causes de l’accident afin de prévenir qu’ils ne se produisent de nouveau ». Selon plusieurs journaux, des journalistes à bord de l’avion avaient appelé leurs familles ou des collègues pour dire que le pilote de l’avion avait été contraint de décoller malgré les problèmes techniques.
Des dizaines de milliers de personnes en larmes se sont réunies, hier au centre de Téhéran, pour les funérailles des victimes du crash d’un appareil vétuste de l’armée iranienne dans un quartier très peuplé de la capitale, à proximité de l’aéroport.
Le dernier bilan de l’accident a été établi hier à la mi-journée à 108 morts, dont 68 journalistes et photographes qui se...