Rechercher
Rechercher

Actualités

PÉTROLE Le G7 souhaite plus de transparence sur la demande

Le G7 a appelé samedi à une plus grande transparence et une meilleure base de données sur la demande mondiale de pétrole, et pas seulement sur l’offre, afin d’améliorer la stabilité du marché de l’or noir. Nous « mettons l’accent sur la nécessité d’améliorer encore la transparence des données disponibles sur la demande et l’offre sur le marché pétrolier, y compris par le développement de normes communes au niveau mondial sur l’ampleur des réserves », indique le communiqué final des sept pays les plus industrialisés de la planète. « En vue de mieux prédire la demande, nous demanderons à l’AIE (Agence internationale de l’énergie) de nous tenir informés sur les progrès réalisés dans le développement d’énergies renouvelables et alternatives, qui sont des défis capitaux pour toutes les économies », ajoute le document. Dans leur précédent communiqué de septembre, les pays du G7 (États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, France, Italie, Canada) insistaient déjà sur la nécessité d’améliorer la transparence sur le marché pétrolier, mais sans faire allusion à la demande. La sous-évaluation de la demande pétrolière chinoise, qui s’était envolée de plus de 15 % en 2004 et devrait encore progresser de 3 % cette année, a été l’un des principaux facteurs de la flambée des prix du brut à des niveaux record. Les membres du G7 ont « tous indiqué que dans ce besoin de lisibilité, la Chine allait jouer dorénavant un rôle absolument fondamental compte tenu de sa croissance, de l’ordre de 9 % par an », a déclaré le ministre des Finances français Thierry Breton. « La Chine va jouer un rôle important dans la qualité des informations globales que nous devons mettre en œuvre », a-t-il ajouté. Selon lui, les pays du G7 représentant un peu moins de 50 % de la consommation mondiale de pétrole ont « le devoir de fournir les perspectives en ce qui concerne leurs besoins à moyen et long terme, de façon à ce que les investissements (adéquats) puissent être mis en œuvre sans tarder ». La croissance économique mondiale, et notamment celle de pays comme la Chine, font que la demande pétrolière va sans doute continuer à croître significativement dans les années a venir, a prévenu M. Breton. Le G7 a par ailleurs répété dans son communiqué que des investissements importants étaient nécessaires dans la production, l’exploration, les infrastructures énergétiques et le raffinage, afin d’apaiser les tensions actuelles responsables de la hausse des prix du pétrole. Les prix du pétrole avaient atteint des niveaux record fin août – plus de 70 dollars le baril à New York – car le passage d’ouragans aux États-Unis avait réduit une production mondiale peinant déjà à satisfaire une consommation extrêmement vive. Les cours ont depuis reculé de près de 20 %, mais ils restent bien au-dessus de leur niveau de janvier. Le G7 a par ailleurs salué le lancement en septembre de JODI (Initiative pour des données communes sur le pétrole), une base de données sur 90 pays créée en 2001 par six organisations internationales dont l’AIE et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il a aussi salué la création par le FMI d’une instance de lutte contre les chocs exogènes et soutenu son financement, y compris par le biais des contributions des pays producteurs de pétrole.
Le G7 a appelé samedi à une plus grande transparence et une meilleure base de données sur la demande mondiale de pétrole, et pas seulement sur l’offre, afin d’améliorer la stabilité du marché de l’or noir.
Nous « mettons l’accent sur la nécessité d’améliorer encore la transparence des données disponibles sur la demande et l’offre sur le marché pétrolier, y compris par...