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Exposition de peintures digitales Quand les binômes de Tarek Kamel s’approprient l’image

Les peintures digitales qui s’affichent à l’Espace SD jusqu’au 17 décembre s’inscrivent dans la lignée de deux autres expositions effectuées auparavant par l’architecte Tarek Kamel. Installé depuis trois ans au Liban après des études en France, Kamel a élaboré, après six mois de repérage, un travail en numérique basé sur l’étude des binômes. Partant d’une photo réalisée de la baie de Jounieh, le jour, et d’une autre la nuit, l’artiste propose une réflexion sur le caractère dédoublé d’images qui en découlent. Manipulations artistiques À partir de cette photo digitale témoin qui révèle, d’une part, l’invasion du paysage par les immeubles et le scintillement de leurs lumières, de l’autre, l’architecte invite à découvrir huit tableaux de jour et huit autres de nuit. Plus qu’un simple exercice de style, une approche sur la dualité de tout ce qui nous envahit au quotidien. Sous forme de lavis, les peintures diurnes sont reflétées par une monochromie qui va déclinant, parcourue par des espaces vides, pesants malgré l’emploi des teintes gaies. Une même image qui se duplique et semble rejoindre dans cette multiplication à l’infini l’idée obsédante d’envahissement urbain. Plus loin, les huit tableaux nocturnes font état d’une véritable magie de lumières. Sur fond noir cette fois, le trait est rapide, les couleurs chaudes. En lucioles formant un kaléidoscope ou en faisceaux tels des éclairs, la magie du soir se traduit chez Kamel par une véritable déclinaison d’orangé au rouge vif sur formats allongés. Atmosphère onirique pour ces fragments de nuit, ces moments fugaces et éphémères, que seule l’installation envahissante et chaotique des immeubles a pu générer. Une façon d’exprimer en numérique le parallélisme des images, la simultanéité des effets ou encore leurs rapports opposés mais tellement… indivisibles. L’exposition se tient jusqu’au 17 décembre à l’Espace SD, de 15h à 20h, du lundi au samedi. Colette KHALAF
Les peintures digitales qui s’affichent à l’Espace SD jusqu’au 17 décembre s’inscrivent dans la lignée de deux autres expositions effectuées auparavant par l’architecte Tarek Kamel.
Installé depuis trois ans au Liban après des études en France, Kamel a élaboré, après six mois de repérage, un travail en numérique basé sur l’étude des binômes.
Partant d’une photo...