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Au nom du Coran, Ryad multiplie les exécutions

Loin du tapage médiatique accompagnant l’exécution aux États-Unis du millième condamné à mort depuis 1976, l’Arabie saoudite a exécuté hier son 78e prisonnier de l’année, témoignant d’une intensification du recours à la peine capitale. Ahmed al-Chaater, convaincu du meurtre d’un autre homme après une dispute, a été exécuté hier à Kounfoudha, sur les rives de la mer Rouge. Les exécutions dans le royaume, qui applique à la lettre la charia (loi islamique), ont doublé par rapport à l’année dernière, atteignant leur plus haut niveau depuis cinq ans. Les exécutions se déroulent généralement par décapitation à l’épée, en public. Le gouvernement, tout comme l’organisation saoudienne des droits de l’homme soutenue par l’État, assure que la peine de mort est approuvée par le Coran et qu’elle joue un rôle dissuasif contre le crime. L’Arabie saoudite, un pays de 22 millions d’habitants, a exécuté plus de 700 personnes ces dix dernières années, d’après des statistiques gouvernementales récoltées par Reuters.
Loin du tapage médiatique accompagnant l’exécution aux États-Unis du millième condamné à mort depuis 1976, l’Arabie saoudite a exécuté hier son 78e prisonnier de l’année, témoignant d’une intensification du recours à la peine capitale. Ahmed al-Chaater, convaincu du meurtre d’un autre homme après une dispute, a été exécuté hier à Kounfoudha, sur les rives de la mer...