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Quatre Iraniens enlevés lundi au nord de Bagdad ont été relâchés hier Bush précise sa stratégie, mais refuse tout calendrier de retrait d’Irak

Le président américain George W. Bush a souligné hier les progrès réalisés en Irak et refusé toute idée de calendrier de retrait des troupes américaines, s’attirant aussitôt de vives critiques des démocrates. Par ailleurs, quatre Iraniens kidnappés lundi ont été relâchés hier. Le niveau des troupes américaines en Irak, qui est de 160 000 aujourd’hui, dépend des conditions sur le terrain et non « de calendriers artificiels établis par des hommes politiques à Washington », a souligné George Bush lors d’un discours à l’Académie navale d’Annapolis (Est). Dans un document diffusé par le Conseil à la sécurité nationale, intitulé « Stratégie nationale pour la victoire en Irak », la Maison-Blanche se borne à envisager une possible modification du niveau des troupes en 2006 en fonction des progrès des forces irakiennes pour contrôler leur pays. « Certains demandent un calendrier de retrait (...) Mais je pense qu’ils ont tort », a fait valoir le président. « L’Amérique ne pliera pas devant des poseurs de bombes et des assassins tant que je serai votre commandant en chef », et « je ne me satisferai de rien de moins que la victoire complète », a encore affirmé George Bush. La mission sera achevée « quand les forces de sécurité irakiennes pourront assurer la sécurité de leurs propres citoyens et quand l’Irak ne pourra plus être un refuge pour les terroristes qui préparent de nouveaux attentats contre notre pays », a dit le président républicain. Lors de son discours, le président américain a vanté les progrès accomplis dans la formation des forces de sécurité irakiennes, tout en soulignant qu’il s’agissait d’un « travail énorme et de longue haleine ». L’opposition démocrate a aussitôt dénoncé cette politique. « L’effort du président pour peindre en rose sa stratégie ratée pour l’Irak ne trompe personne », a estimé le sénateur Edward Kennedy. « Le président a encore une fois raté une occasion d’exposer une véritable stratégie de succès en Irak qui ramènerait nos troupes en sécurité chez elles », a renchéri le chef de l’opposition sénatoriale, Harry Reid. Toujours selon le document de la Maison-Blanche, les progrès pourraient permettre une réduction des troupes en 2006, même si « l’Irak va probablement être aux prises avec un certain niveau de violences pour de nombreuses années ». Sur le terrain, neuf Irakiens chiites ont été tués hier dans une attaque au nord de Bagdad, illustrant l’insécurité continuelle en Irak Pour leur part, quatre Iraniens enlevés lundi au nord de Bagdad ont été relâchés et se trouvent au consulat iranien de Kerbala, au sud de Bagdad. Selon le chauffeur irakien du groupe de pèlerins, blessé par des tirs des ravisseurs, des policiers irakiens figurent parmi ces derniers. Alors que les rapts visant les étrangers en Irak avaient connu un déclin dernièrement, cinq Occidentaux ont été enlevés vendredi et samedi derniers. L’Allemagne et la Grande-Bretagne ont cependant catégoriquement refusé hier de céder au chantage après l’enlèvement d’une Allemande et d’un Britannique, tandis que des ONG des deux pays ont critiqué la politique des États-Unis dans ce pays, sur fond d’inquiétudes.

Le président américain George W. Bush a souligné hier les progrès réalisés en Irak et refusé toute idée de calendrier de retrait des troupes américaines, s’attirant aussitôt de vives critiques des démocrates. Par ailleurs, quatre Iraniens kidnappés lundi ont été relâchés hier.

Le niveau des troupes américaines en Irak, qui est de 160 000 aujourd’hui, dépend des...