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Yémen Près de 16 rebelles zaïdites tués dans des combats avec les forces de sécurité

Au moins 16 rebelles ont été tués au Yémen lors de combats avec les forces de sécurité ces dernières 24 heures, dans la région de Jabal al-Nousf au nord-ouest de Sanaa (province de Saada). Ces violences sont survenues alors que le chef de l’État, Ali Abdallah Saleh, a accusé les rebelles, des partisans du prédicateur islamiste Hussein Badreddine al-Houti tué en 2004 par l’armée, de ne pas respecter les termes de l’amnistie décrétée à leur encontre en septembre 2005. Selon un responsable de la police yéménite, au moins 10 rebelles ont été tués hier et six la veille au soir dans ces combats. Plus de 500 soldats et policiers, appuyés par des chars et des véhicules blindés, ont bloqué des secteurs de la province de Saada et empêché les journalistes de s’y rendre. Les combats entre les forces gouvernementales et les partisans du mouvement zaïdite de M. Houti ont repris à la suite de la mort de huit policiers, tués dans des attaques de rebelles lundi dans la province, selon des sources tribales. Hussein Badreddine al-Houti a été tué par l’armée en septembre 2004 après trois mois d’accrochages meurtriers. Au total, 680 personnes ont été tuées dans les combats l’année dernière, notamment lors d’une révolte de deux semaines en avril. Sanaa avait affirmé avoir vaincu la rébellion zaïdite des « Jeunes croyants », dirigée par Badreddine al-Houti depuis la mort de son fils. Le zaïdisme est une branche du chiisme et ses adeptes sont présents dans le nord du Yémen, où ils sont majoritaires. À l’échelle nationale, ce sont les sunnites qui dominent. Le 25 septembre, M. Saleh avait annoncé une amnistie pour les présumés rebelles zaïdites qu’il avait accusés en mai d’avoir voulu renverser son régime. M. Saleh a accusé les rebelles de ne pas respecter les termes de l’amnistie. « Certains parmi ceux qui ont accepté de respecter les termes de l’amnistie et de cesser de répéter les slogans hostiles à certains pays étrangers ont été libérés de prison », a-t-il déclaré mardi, ajoutant : « Mais ceux qui n’ont pas respecté la loi n’ont pas été relâchés. » L’un des petits-fils de M. Houti a rendu le gouvernement responsable de la reprise des combats, accusant les forces de sécurité d’avoir attaqué des magasins dans un marché de la ville d’al-Khafji, dans la province de Saada. « Votre amnistie n’est pas appliquée sur le terrain », a déclaré Abdelmalek al-Houti dans une lettre adressée au président yéménite et dont une copie a été obtenue par l’AFP. Mais des chefs de tribu, qui s’exprimaient sous le couvert de l’anonymat de crainte de représailles des deux parties, ont affirmé que quelque 400 rebelles libérés depuis septembre avaient repris les armes et le combat. Lundi, les partisans de M. Houti ont distribué des tracts antigouvernementaux et antiaméricains dans la région : « Mort à l’Amérique ; mort à Israël ; que les juifs soient maudits et gloire à l’islam », pouvait-on y lire notamment. En août, le procureur général a accusé le groupe de vouloir attaquer à la roquette l’ambassade des États-Unis à Sanaa et de vouloir assassiner l’ambassadeur.

Au moins 16 rebelles ont été tués au Yémen lors de combats avec les forces de sécurité ces dernières 24 heures, dans la région de Jabal al-Nousf au nord-ouest de Sanaa (province de Saada). Ces violences sont survenues alors que le chef de l’État, Ali Abdallah Saleh, a accusé les rebelles, des partisans du prédicateur islamiste Hussein Badreddine al-Houti tué en 2004 par...