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EXPOSITION À l’institut Cervantès, jusqu’au 9 décembre Les bleus des larmes d’Ana Corbero

Mers tranquilles ou tourmentées, univers aquatiques inertes ou remuants, ce sont les toiles d’Ana Corbero qui s’affichent à l’institut Cervantès jusqu’au 9 décembre. Née à Barcelone en 1961, l’artiste, qui a quitté sa ville natale pour étudier les beaux-arts à la Southern Methodist University de Dallas, pose finalement ses valises à Beyrouth après un détour à Londres. Dans ses récentes œuvres, le bleu décline dans toutes ses tonalités. De la couleur ciel transparent au marine, les couches se superposent, dégradent, se fondent et ondulent en écume. Illusion ou mirage ? À croire que l’artiste s’est créé son propre monde, en vase clos. Elle y déverse, selon ses humeurs, toutes les larmes mais aussi toutes les joies. Car la mer qui s’exprime dans ses toiles en grand format n’est pas seulement une source d’agitation et de tristesse, mais aussi de quiétude et de douceur. À certains endroits, les intrusions malicieuses et pertinentes qui parcourent les œuvres infléchissent la couleur surréaliste de Corbero. Un surréalisme abstrait que sous-tendent des détails imperceptibles tel ce bateau, point virtuel qu’on croit apercevoir au large. Sans limites ni horizons, les mers de Corbero plongent dans un imaginaire profond et flou dont il est difficile d’émerger. C. K.

Mers tranquilles ou tourmentées, univers aquatiques inertes ou remuants, ce sont les toiles d’Ana Corbero qui s’affichent à l’institut Cervantès jusqu’au 9 décembre.
Née à Barcelone en 1961, l’artiste, qui a quitté sa ville natale pour étudier les beaux-arts à la Southern Methodist University de Dallas, pose finalement ses valises à Beyrouth après un détour à...