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SEPTIÈME ART - Dernières nouvelles de Hollywood (II) On prend les mêmes…

Comme chez Paramount (voir « L’Orient-Le Jour » du 8 octobre dernier), on ne chôme pas dans les studios de la Columbia. Voici un aperçu de la production récente de cette major: les dates de sortie au Liban sont indiquées sous toute réserve. • «The Exorcism of Emily Rose», un film de Scott Derrichson Référence immédiate: le mémorable Exorcist de William Friedkin (1973) et ses suites. Et il nous semble bien qu’une certaine Emily Rose avait déjà été exorcisée (au cinéma): auquel cas, on aurait affaire ici à un remake – un de plus ! Toujours est-il que l’Église catholique (en Amérique) avait officiellement reconnu la «possession» diabolique d’Emily. Son histoire nous est contée dans une suite de flash-back où les scènes terrifiantes ne manquent pas. Et l’on assiste au procès du prêtre dont les « négligences » avaient conduit à la mort de l’adolescente. Des événements donnés comme authentiques (?). Laura Linney joue le rôle de l’avocat(e) chargée de la défense du prêtre (Tom Wilkinson). Un film sans doute impressionnant. Sortie en décembre. • «The Fog», un film de Rupert Wainwright Ici aucun doute: l’inspiration de ce remake est avouée, sinon officiellement reconnue. D’ailleurs, tous les amateurs du cinéma de l’épouvante connaissent ce titre. En 1980, The Fog, de John Carpenter – cinéaste spécialiste du genre – avait remporté un grand succès. Le thème, en quelque sorte classique, avait été utilisé par le même Carpenter dans Halloween et ses suites (voir aussi les deux Amityville Horror). Une petite ville typique de la province américaine. Les habitants sont terrorisés par une force mystérieuse qui semble errer dans le brouillard épais qui recouvre la cité. Le secret de cette malédiction collective sera-t-il révélé avant que ne s’exerce une vengeance impitoyable? Angoisse garantie. Principaux interprètes : Tom Welling, Maggie Grace, Selma Blair. Sortie en décembre. • «Fun With Dick and Jane», un film de Dean Parisot Dans le cas de cette comédie, les choses sont claires. Le titre est le même, l’intrigue n’a varié qu’en fonction (logique) des changements du contexte politico-social aux États-Unis. Le premier Fun With Duck and Jane, joué par le couple George Segal – Jane Fonda (dirigés par Ted Kotcheff), date de 1977. Aujourd’hui, on retrouve Jim Carrey et Téa Leoni (avec Alec Baldwin) en proie aux mêmes problèmes et avatars, liés à l’incontournable «rêve américain». Lequel va virer au cauchemar. Lorsque Dick perd son poste dans la compagnie qui l’emploie, suite à un scandale «à la Enron», le couple, toujours amoureux, est complètement démuni. Comment réagir ? Après un dur passage à vide, Dick décide d’utiliser les méthodes cyniques du « big business ». Tout simplement. Même si la comédie est traitée sous l’angle du divertissement, la satire est flagrante et sans indulgence. Et puis, Jim Carrey a du talent... Sortie en janvier 2006. • «Memoirs of a Geisha», un film de Rob Marshall Le Larousse donne une chaste définition de la geisha: «chanteuse et danseuse dans une maison de thé japonaise». Qu’importe, ladite «profession» ayant beaucoup évolué depuis le Japon d’autrefois. Le roman d’Arthur Golden devait être primitivement filmé par Steven Spielberg mais, pris par d’autres projets, le cinéaste – en tant que coproducteur du film – en avait confié la réalisation à Rob Marshall, auteur de Chicago (2002). L’histoire commence un peu avant la Seconde Guerre mondiale. Fille d’une famille pauvre, la jeune et belle Sayuri (Ziyi Zhang, qui fut remarquée par Spielberg) dut travailler dans une maison de thé. Très recherchée, elle fut déçue dans son amour secret pour un dignitaire d’une caste supérieure. Un des meilleurs atouts du film est, sans conteste, la présence des beautés exotiques qui lui donnent vie et signification. Entre autres, Gong Li et Michelle Yeoh. Avec aussi Ken Watanabe. Un film qui promet de réelles satisfactions. Sortie en février 2006. J.-P. GOUX-PELLETAN
Comme chez Paramount (voir « L’Orient-Le Jour » du 8 octobre dernier), on ne chôme pas dans les studios de la Columbia. Voici un aperçu de la production récente de cette major: les dates de sortie au Liban sont indiquées sous toute réserve.

• «The Exorcism of Emily Rose»,
un film de Scott Derrichson
Référence immédiate: le mémorable Exorcist de William Friedkin (1973) et...