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Actualités - CHRONOLOGIE

La maison d’enchères Bonhams présente accessoires, vêtements, autographes, affiches, jouets et autres objets de l’agent secret La vente de souvenirs de James Bond promet d’être à la hauteur des exploits de 007

La maison d’enchères londonienne Bonhams, qui présente aujourd’hui et demain des objets utilisés dans la série des James Bond, a bon espoir que la vente atteigne des sommets dignes des exploits de 007. Les commissaires- priseurs, qui doivent aussi adjuger des articles liés aux Beatles et aux Who, pensent que les souvenirs de Bond offerts peuvent valoir ensemble 175 000 livres (260 000 euros). Bonhams a jugé le moment propice, à deux mois du commencement, en janvier 2006, de Casino royale, le prochain Bond et le premier dans lequel l’agent secret sera interprété par l’acteur britannique Daniel Craig – déjà identifié comme « le Bond blond ». L’agent 007 a gagné au fil des décennies une place véritablement à part parmi les héros populaires, explique Adrian Cowdry, consultant de Bonhams pour le cinéma. « À part Sherlock Holmes, personne n’a jamais fait un passage aussi réussi de la littérature vers le cinéma », ni n’a duré aussi longtemps, assure cet expert. L’écrivain Ian Fleming, poursuit-il, « a créé un personnage avec lequel toutes les classes peuvent s’identifier. Bond peut boire une bière le matin avec un chauffeur de taxi et fréquenter des milliardaires l’après-midi ». Le cœur de la vente consiste en une vaste accumulation d’accessoires, de vêtements, d’autographes, d’affiches, de jouets et autres souvenirs de 007 évoquant quatre décennies et chacun des cinq premiers James Bond, de Sean Connery à Pierce Brosnan, en passant par Roger Moore, Timothy Dalton et l’éphémère George Lazenby. Ce dernier n’a été vu que dans Au service secret de Sa Majesté, en 1969. Conséquence de cette rareté, les objets du film sont particulièrement recherchés. Le pistolet-factice Walther PPK à placage de faux cerisier sur la crosse utilisé par Bond-Lazenby devrait ainsi dépasser 4 000 livres (6 000 euros), bien qu’il soit très usé et qu’il y manque des pièces. Le matériel de publicité, conçu pour être jeté après l’exploitation commerciale du film, atteint en général des cotes élevées, d’autant plus quand l’affiche ou la photo comporte un élément un tant soit peu original. Bonhams avait déjà fait une incursion dans l’univers glamour de Bond en 2003, avec la vente pour 210 000 livres (313 000 euros) de l’Aston Martin Vanquish gris tungstène pilotée par Pierce Brosnan dans Meurs un autre jour (2002). Le bolide était équipé, entre autres aides à la conduite, de quatre missiles sol-sol montés dans la calandre.
La maison d’enchères londonienne Bonhams, qui présente aujourd’hui et demain des objets utilisés dans la série des James Bond, a bon espoir que la vente atteigne des sommets dignes des exploits de 007.
Les commissaires-
priseurs, qui doivent aussi adjuger des articles liés aux Beatles et aux Who, pensent que les souvenirs de Bond offerts peuvent valoir ensemble 175 000 livres (260 000...